Côte d’Ivoire: lancement du mois de l’histoire des Afro-Américains 2021

Côte d'Ivoire: lancement du mois de l'histoire des Afro-Américains 2021

Un évènement consacré à l’histoire des Afro-Américains fait parler de lui. l’initiative dénommée « Black History Month » en Anglais est à sa deuxième édition. pour cette année 2021, l’évènement est organisée par Tchewolo le Blog, le collectif Afrokemit et YL Studio.

Le mois de l’histoire des Afro-Américains 2021 porte sur les quatre grands groupes ethniques de Côte d’Ivoire : les Akans, les Krou, les Mandé et les Grou. En effet, à l’origine, ce sont les jeunes ivoiriennes qui avaient souhaité mettre l’accent sur la richesse du patrimoine culturel de leur pays, à travers des activités étalées sur tout le mois de février.

Echanges autour de l’histoire des Afro-Américains et la diversité ivoirienne

L’objectif principal de l’évènement est de de valoriser la diversité ivoirienne, mais aussi de rappeler l’unité d’une nation tristement célèbre pour ses crises politiques successives. C’est ce que pense selon Serge Alain Niango, le promoteur de l’IBHM. « On veut que les gens repartent dans l’histoire, plonger les ethnies dans l’histoire et non dans la politique… on veut qu’on se connaisse entre nous ! », a-t-il indiqué.

Les confrères de RFI font savoir que durant tout le mois de février, les activités se dérouleront en séminaires sur le web, animés par de jeunes artistes et blogueurs, ainsi que des rencontres au Musée des civilisations de Côte d’Ivoire.

Le mois de l’histoire des Afro-Américains bien accueillie

Pour la jeune Française d’origine ivoirienne Miriam, fondatrice du blog Pamoja et qui vit en Californie l’initiative est la bienvenue. « Quand on entend Black History Month on se dit que c’est un mois qui est dédié à la culture afro-américaine et on ne parle pas forcément de la culture africaine. Je trouve ça important de ramener la source à l’Afrique parce que l’esclavage vient quand même de l’Afrique », a-t-elle souligné.

Il faut préciser que les initiateurs espèrent attirer suffisamment d’internautes pour éveiller l’intérêt des autorités ivoiriennes et intégrer pleinement les cultures traditionnelles dans l’Education nationale.

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