Trois 03 soldats français tues au Mali. En effet c’est lors d’une opération le lundi, qu’ils ont été tués suite à une attaque terroriste dans la zone de Hombiri.
Leur véhicule blindé a été atteint par un « engin explosif improvisé » alors qu’ils participaient à une mission d’escorte dans le désert de Gourma, entre Hombori et Gossi, près de la frontière burkinabè.
03 soldat francais tues au Mali
Hombori, traversé par la grande route nationale 16, relie Kona au centre et Gao à l’extrême est un lieu stratégique. C’est une zone dangereuse, ou sévit un groupe armé terroriste nommé RVIM (Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans). Les armées française et malienne s’étaient récemment installées dans la zone pour une mission de coopération. Ceci pour affermir la capacité à agir et à protéger ensemble les populations civiles. Un cadre de Barkhane avait expliqué à RFI que la principale menace pour les militaires étaient les EEI (engins explosifs improvisés, IED en anglais), soit ce qui a fait les 03 soldats français tues au Mali
Par ailleurs, les forces de Barkhane se sont immédiatement déployées au sol, tout comme dans les airs pour sécuriser la zone selon le chef d’état-major des armées françaises.
03 soldat francais tues au Mali, les mots des autorités
Le président Emmanuel Macron a fait part dans un communiqué de sa « très grande émotion » après avoir appris la mort de ces soldats. Il s’agit donc du brigadier-chef Tanerii Mauri, des chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian. « Le chef de l’État français salue avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission. Il s’associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation », écrit l’Elysée.
Pour sa part, le président malien Bah N’Daw a exprimé dans un méssage sa « gratitude à la Nation française pour son engagement aux côtés du Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ». « Je m’incline devant la mémoire de ces jeunes tombés en héros », ajoute-t-il.
