Attentat en Mozambique : un bilan d’au moins 20 morts dans le nord du pays

Attentat en Mozambique : un bilan d'au moins 20 morts dans le nord du pays

Au moins 20 personnes ont péries dans un attentat en Mozambique. En début de semaine, un massacre a été perpétré dans la région de Cabo Delgado au Nord de Mozambique. En effet, lundi 2 novembre, plusieurs corps sans vie ont été retrouvés dans une forêt. Il s’agit d’une zone très riche en hydrocarbures. Région frontalière de la Tanzanie, elle subit depuis trois ans des attentats. Ces actes sont l’œuvre des mouvements insurgés qui ont fait allégeance au groupe État islamique.

Au moins cinq adultes et quinze adolescents ont été décapités par des présumés jihadistes. L’attentat en Mozambique s’est déroulée dans le district de Muidumbe alors que les victimes participaient à une cérémonie d’initiation.

Attentat en Mozambique, des massacres à répétition

Aucune revendication pour le moment, mais certains observateurs se disent étonnés par cette attaque attribuée aux insurgés islamistes. La région de Cabo Delgado est majoritairement musulmane, mais dans la zone Makondé, où s’est produit le massacre, la population est principalement chrétienne.

Il s’agirait donc d’un acte pour tuer, terroriser et non pas pour recruter comme cela s’est déjà produit. En début avril, par exemple, cinquante-deux (52) jeunes villageois de la même province avaient été tués par balles ou décapités. Ils avaient refusé de rejoindre les rangs des islamistes.

D’autres villages ont été assaillis, pillés et brûlés depuis l’arrivée de ces jihadistes en 2017. Leur but est de semer la terreur et de tenter d’y implanter un califat.

Attentat en Mozambique, une œuvre des insurgés islamistes

Le bilan des actes terroristes perpétrés par les insurgés islamistes est aussi lourd. Des morts, des blessés et des déplacés sont enregistrés chaque mois. Au moment où l’on suppose que la vie est sacrée, les attentats retentissent toujours. Avec un massacre qui cause vingt (20) morts, on mesure à juste valeur l’ampleur et les conséquences graves des actes terroristes sur les populations.

Selon l’ONG Armed Conflict Location et Event Data group, les insurgés islamistes sont déjà à l’origine de la mort d’au moins 2 000 personnes. Depuis leur arrivée, ils ont provoqué le déplacement de 400 000 Mozambicains.

Le premier fait d’arme du groupe remonte au 5 octobre 2017. En effet, des hommes armés de machettes et de fusils ont pris d’assaut des postes de police et des bâtiments administratifs à Mocimboa do Praia. Ils ont ainsi provoqué un attentat en Mozambique notamment dans une localité qui comptait alors quelque 30 000 habitants. Dix-sept personnes, dont la majorité d’assaillants, deux (2) policiers et un chef communautaire, y avaient perdu la vie.

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