Ethiopie/Barrage de la Renaissance : les discussions reprennent dans une atmosphère très tendue

Barrage de la Renaissance : les discussions reprennent

Les négociation du barrage de la renaissance entre le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie ont repris timidement. Il s’agit, du futur plus grand barrage d’Afrique construit par l’Éthiopie. Pour l’heure, la question du partage des eaux du Nil ne semble pas trouver un accord. Les diverses tractations menées en 2020 n’ont abouti à aucun consensus.

Ces discussions ont été souvent interrompues à plusieurs reprises en raison des désaccords entre les parties. Même si, une nouvelle tentative a eu lieu ce dimanche 3 janvier, le début des pourparlers restent tendu.

Un début houleux de discussions à propos du barrage de la renaissance

La question à laquelle l’on doit trouver une réponse à la question suivant : à quel rythme l’Éthiopie doit-elle remplir le réservoir de son barrage de la renaissance sans entraver le débit du Nil pour les deux pays en aval ? C’est justement à cet exercice que se seront livrés, les ministres égyptiens, soudanais et éthiopiens qui se sont donnés une semaine pour négocier un nouveau texte et tenter

A en croire les confrères de RFI, la discussion préalable avait lieu hier, dimanche 3 janvier, en présence de l’Union africaine. L’institution régionale a réussi une nouvelle fois à réunir les trois pays autour d’une même table, ce qui est loin d’être évident dans le contexte actuel. En effet, après des affrontements entre leurs deux armées à la frontière, la tension monte entre Addis-Abeba et Khartoum. Addis-Abeba qui, par ailleurs, accuse aussi le Caire de déstabiliser la région.

Un accord presqu’impossible pour l’heure

Pour l’heure, les chances pour un véritable accord sont encore incertaines. De surcroit, les antagonismes sont visibles avant même le début des négociations. Selon la même source citée plus haut, dans un communiqué paru ce dimanche, le gouvernement éthiopien accuse l’Égypte, qui aurait catégoriquement rejeté le document présenté par les experts de l’Union Africaine concernant le déroulé des discussions.

Cependant, en Egypte on martèle en revanche sur la nécessité d’aboutir à un accord pour éviter le différend de 2020, lorsque l’Éthiopie avait décidé unilatéralement de remplir une partie du réservoir de son barrage. Le rendez-vous est donc pris par les trois pays sur dimanche 10 janvier pour présenter leurs conclusions.

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