Un projet de décret autorisant des « battues administratives des éléphants au Gabon a été pris. En effet, le gouvernement gabonais vient d’autoriser la légitime défense contre les agressions des éléphants. Réuni en conseil hebdomadaire des ministres, ce jeudi 10 juin, un projet de décret a été adopté dans ce sens.
Le décret reconnait aussi l’usage du droit de légitime défense par les populations victimes du conflit entre l’homme et l’éléphant devenu récurrent dans le pays.
Un projet des battues administratives des éléphants au Gabon adopté sous pression
Selon diverses sources, l’adoption de ce projet des battues administratives des elephants au Gabon est le fruit de la pression des populations rurales sur le gouvernement. Selon une source, Il y a deux semaines, Mekambo, une ville quasiment enclavée dans l’Est du pays, a connu une situation proche de l’insurrection. Les populations, réunies au sein du « Mouvement contre la mort par la faim et agression physique des éléphants » ont organisé une grande marche de protestation dans la ville contre les éléphants qui les agressent au quotidien et dévastent leurs plantations. Les conséquences de cette marche ont été lourdes. Ce qui a poussé le gouvernement à adopter ce projet des battues administratives des éléphants au Gabon
Un projet des battues administratives des éléphants au Gabon suite à une manifestation
La marche organisée par Mouvement contre la mort par la faim et agression physique des éléphants et qui a abouti au projet de décret des battues administratives des éléphants au Gabon a été de violences. En effet, plusieurs sources informent que les manifestants ont saccagé les bureaux de l’Agence nationale des parcs nationaux et pourchassé le préfet de la localité. Selon les mêmes sources, un villageois a fait usage de son fusil de type calibre 12 et a abattu un écogarde. Quelques jours auparavant, un villageois était mort piétiné par un éléphant vers Koula Moutou, dans le Sud-Est.
Bien protégés par le gouvernement gabonais, les éléphants seraient devenus la principale cause de l’insécurité alimentaire. Leur milieu naturel ayant été réduit, du fait surtout de l’exploitation forestière, ils vivent désormais proche des humains, aux portes même de Libreville.
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Atsu Kofi
