Échauffourées au Tchad: militaires et recrues s’affrontent

Échauffourées au Tchad: militaires et recrues s’affrontent

Ce jeudi 3 juin 2021, il y a eu des échauffourées au Tchad. En effet, ce sont les militaires et jeunes recrues qui se sont affrontés. Selon une source sécuritaire, on compte un mort et 18 blessés dont deux graves. C’est dans un camp militaire de Moussoro, ville située à 293 kilomètres au nord de Ndjamena dans le département du Bahr El Ghazel que la scène s‘était produite.

A l’origine de ces échauffourées au Tchad entre militaires et recrue, diverses sources évoquent un recrutement pour la garde présidentielle qui aurait mal tourné. Bref, un recrutement discriminatoire. Ce que démentent les autorités.

Échauffourées au Tchad, justifiée par une discrimination

Échauffourées au Tchad entre militaires et recrues ont pour cause une discrimination dans le processus de recrutement. En effet, dans la matinée de ce jeudi, certaines recrues venues de Ndjamena et d’autres provinces du pays se disent victimes de discriminations. Selon diverse sources, après leur admission, elles auraient finalement été renvoyées par le supérieur en charge du recrutement. Le motif : elles n’appartiendraient pas à la communauté zaghawa, d’où sont issus la hiérarchie militaire et le clan Déby. C’est cette discrimination qui a frustré et a conduit aux Échauffourées au Tchad entre militaires et recrues

Des accusations démenties par le ministre de la Défense

Il faut tout d’abord préciser que les critiques dénonçant une garde présidentielle clanique sont récurrentes au Tchad et ne datent pas d’aujourd’hui. Mais du côté du pouvoir, ces accusations ne sont pas fondées. Le ministre de la Défense, Daoud Yaya Brahim évoque un mouvement d’humeur des nouvelles recrues en formation qui ont des difficultés à s’adapter à la vie militaire. C’est ce qui a conduit à ces échauffourées au Tchad entre militaires et recrues.

Le ministre assure que le calme est revenu dans la journée au camp militaire de Moussoro. Une source locale affirme que l’hôpital reste encerclé par les forces de l’ordre pour sécuriser les blessés. Mais aussi éviter un regain des affrontements.