Sommet One Planet Summit, Gilbert Houngbo opte pour l’agro économie

Sommet One Planet Summit, Houngbo opte pour l’agroéconomie
Sommet One Planet Summit, Houngbo opte pour l’agroéconomie

Le sommet One Planet Summit a bel et bien démarré avec la présence d’imminentes personnalités. Ainsi, l’ancien Premier ministre du Togo et actuel président du FIDA Gilbert Houngbo était aussi de la parti ce lundi 11 janvier. Organisé par la France, il vise essentiellement à mettre en place des mécanismes pour la protection des écosystèmes.

La rencontre a rassemblé les chefs d’Etat et de gouvernements dont Emmanuel Macron le chef d’Etat français et des leaders d’organisations internationales, d’institutions financières, du secteur économique.

Le sommet one planet Summit

Lors de son intervention, Mr Gilbert Houngbo a plaidé pour la promotion de l’agro-écologie au sommet One Planet Summit. Ce qui permettra de protéger la diversité des écosystèmes en réduisant les pollutions tout en permettant plus de création d’emplois et en agissant pour la sécurité alimentaire. « Ce n’est pas uniquement une question de verdir le désert, même si c’est évidemment le point de départ. C’est aussi une approche globale. Il s’agit de créer des infrastructures propres et durables, telles que l’énergie solaire, et de les utiliser pour les populations rurales » a déclaré l’économiste.

Selon lui, il faut « créer de l’emploi en augmentant la production agricole, en la rendant plus concurrentielle à moindre coût. Ceci contribuera ainsi à la sécurité alimentaire et à améliorer la capacité des revenus des agriculteurs afin de mieux faire vivre leurs familles. »

Une avancée dans le projet de la « Grande Muraille Verte »

La grande Muraille Verte est un projet de reboisement pharaonique du Sahel pour endiguer l’avancée du désert grâce aux arbres. Mais, depuis son lancement en 2007, l’initiative se heurte au problème du financement. Ainsi, ce sommet one planet summit a permis de recueillir, 12 milliards d’euros qui ont été alloués sur cinq ans pour sa relance. Une avancée donc pour ce projet qui ne fait que stagner depuis des années.

« En quinze ans, l’initiative de la Grande Muraille verte a connu des hauts et des bas », a reconnu Emmanuel Macron. « Nous avons besoin d’une Grande Muraille verte au Sahel et de plus petites murailles vertes à l’échelle de chaque pays ; nous avons besoin de protéger nos forêts ici et ailleurs », a indiqué Arnaud Schwartz, le président de France Nature Environnement. À cet effet, une agence panafricaine de la Grande Muraille verte a bien été installée à Nouakchott, avec pour mission de coordonner les avancées dans les différents pays.

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