Les enseignants volontaires du Togo ont apporté leur doléances au Premier ministre. En effet, le secteur de l’éducation togolaise a quelques fois connu des troubles qui au fil des années ont trouvé des dénouements satisfaisants. Cependant, une partie de certains acteurs de ce secteur, les enseignants volontaires, semble tomber dans l’oubli surtout dans cette période de crise sanitaire de Covid-19.
Pour tirer la sonnette d’alarme sur les problèmes qui minent leur épanouissement professionnel, les enseignants volontaires ont décidé d’agir. C’est donc par une note au Premier ministre Komi Selom Klassou que ces doléances ont été exprimées.
Les points essentiels de cette lettre des enseignants volontaires du Togo
Les conditions précaires dans lesquelles vivent ces enseignants ne font que s’empirer de jour en jour surtout en cette période de Covid-19. « Nous les enseignants volontaires, nous vivons dans des conditions très précaires et difficiles », a déclaré M. Jacob Komlan Adjei, chargé à l’information du BANEVOTO (Bureau de l’association nationale des enseignants volontaires du Togo). « Nous faisons un même métier, mais à la fin du mois, nous sommes laissés pour compte. Ce sont les parents d’élèves qui nous soutiennent », a-t-il ajouté.
Trois grands points essentiels font partie des diverses préoccupations citées dans ce courrier envoyé au chef du gouvernement. La reprogrammation des concours pour les enseignants volontaires, l’affichage des résultats avant la rentrée prochaine et le recrutement massif des EV éligibles.
Un rappel de la promesse du Premier ministre par les enseignants volontaires du Togo
Les enseignants volontaires du Togo ont tenu aussi à rappeler au chef du gouvernement une promesse qu’il leur avait faite. « Nous avions envoyé cette note directement au Premier ministre et non à notre ministre de tutelle, parce que le Premier ministre a fait une sortie médiatique et avait promis que les EV seront mis dans de bonnes conditions », a indiqué M. Adjei.
Le BANEVOTO souhaite donc vite recevoir un retour favorable de la part de Komi Selom KLASSOU afin de bien démarrer la prochaine rentrée scolaire qui s’annonce compliqué en pleine pandémie. Rappelons que le gouvernement avait élargi le programme « NOVISSI » ces enseignants volontaires.
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