Le commando responsable du meurtre du président haïtien a été appréhendé, presque en totalité. Ce sont les dernières informations livrées par la police haïtienne qui depuis le meurtre n’a cessé de traquer le commando.

Selon les informations fournies par la police, plusieurs des membres du commando responsables du meurtre, sont d’origine colombienne.

Neutralisation du commando responsable du meurtre

Il ressort de la conférence de presse de Léon Charles, directeur de la police, que le commando responsable du meurtre du président serait composé de vingt-huit hommes. Au total, quinze ressortissants colombiens (dont d’anciens membres de l’armée) et deux Haïtiens ont été arrêtés jeudi. Huit autres membres du groupe seraient toujours en fuite.

Quelques heures après les faits, les autorités avaient annoncé avoir tué quatre mercenaires et être parvenu à en arrêter deux autres. Selon le quotidien haïtien Le Nouvelliste, la plupart de ces hommes étaient en Haïti depuis un certain temps déjà.

Accusés d’être des membres du commando responsable du meurtre du président, les suspects interceptés par les habitants ont subi un lynchage dans un quartier de la capitale avant d’être conduit au commissariat.

« Ces assaillants, ces voyous qui ont assassiné le président, nous les avons attrapés, nous les avons capturés, comme vous pouvez le voir, ils sont entre les mains de la police » a déclaré le Premier ministre éthiopien lors d’une conférence de presse.

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L’identité des suspects arrêtés

La police a révélé que parmi les membres du commando responsable du meurtre du commando, la présence de 15 sont colombiens. Le quotidien le Nouvelliste informe que certains seraient présents sur le sol haïtien depuis trois mois, après avoir franchi la frontière avec la République dominicaine. Les identités de plusieurs des Colombiens arrêtés ont été rendues publiques et confirmées par les autorités de Bogota.

Quant aux deux Haïtiens arrêtés, James Solage et Vincent Joseph, ils n’auraient selon eux, jouer que le rôle de traducteur et résideraient en temps normal aux États-Unis. James Solage aurait confié avoir trouvé son emploi de traducteur sur internet, selon Rfi. En plus de ces arrestations, la police haïtienne a récupéré beaucoup de matériel.

Des preuves qui vont peut-être permettre de savoir qui a orchestré l’assassinat du président, même si pour l’instant, les membres du commando responsable du meurtre du président refusent semble-t-il, de parler. En outre, des questions subsistent sur les défaillances de la sécurité présidentielles.

Le gouvernement colombien s’est exprimé sur l’affaire par l’intermédiaire de son ministre de la Défense, Diego Molano. Ce dernier a indiqué que son gouvernement a pris les mesures pour que la police et l’armée colombienne collaborent à l’aboutissement de l’enquête. Il précise que « Interpol a officiellement demandé aujourd’hui des informations au Gouvernement colombien ».

Outre l’assistance de la Colombie, le gouvernement haïtien a demandé un soutien international pour enquêter sur cet assassinat.

Esso A.

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