Mali: libération de Ras Bath réclamée par ses partisans

Mali: libération de Ras Bath réclamée par ses partisans

Au Mali, l’activiste Ras Bath a été interpellé depuis de lundi 21 décembre 2020. Depuis cette date, il est toujours en détention. Les partisans de l’activiste malien Mohamed Youssouf Bathily dit « Ras Bath » jugent cette détention arbitraire. Entre temps, la justice a rejeté la demande la liberation de Ras Bath. C’est dans cette optique qu’une conférence de presse a été organisée ce lundi 1er février à Bamako pour réclamer la libération de leur leader.

C’est au sein d’une organisation de veille citoyenne, dénommée CDR, qu’ ils entendaient unir leur voix pour dénoncer le rejet par la justice de la demande de la libération de Ras Bath de façon provisoire ainsi que 4 autres Maliens inculpés et incarcérés depuis fin décembre pour « déstabilisation des institutions ».

Rejet de la libération de Ras Bath, une décision de la justice déplorée et dénoncée

Face aux médias, le rejet d’une requête en nullité de procédure, et des demandes de mise en liberté provisoire des cinq personnes accusées et écrouées depuis fin décembre pour « déstabilisation des institutions de la transition.» a été regretté par les membres du CDR (Collectif pour le développement de la République), une structure de veille, ont déploré.

A en croire le porte-parole du CDR, le dossier ne contient aucune preuve. « Nous sommes convaincus depuis de le début que le dossier est vide. Les avocats l’ont dit: c’est un dossier purement politique » estime Boubacar Yalcoué.

Les actions des avocats de Ras Bath

Dans la foulée et selon les confrères de RFI, les avocats de la défense ont saisi la chambre d’accusation afin d’obtenir la libération de leurs clients, tous des civils. Parmi eux, l’activiste Ras Bath, ou encore Vital Robert Diop, le directeur du Pari mutuel urbain (PMU).

La même source indique que l’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé, cité dans le dossier, a catégoriquement démenti sa moindre implication. Il n’est pas inculpé.

Il faut préciser que fin décembre, son domicile a été envahi par les hommes armés. Il n’y était pas. Depuis il vit dans la capitale dans un lieu sûr, qu’il a lui-même choisi.

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