Lutte antiterroriste en RDC : les forces spéciales américaines à la rescousse

Lutte antiterroriste en RDC , les forces spéciales américaines à la rescousse

La lutte antiterroriste en RDC (République Démocratique du Congo) a connu un renfort de taille. En effet, des experts antiterroristes américains, ont reçu l’autorisation du président Félix Tshisekedi, d’appuyer l’armée congolaise dans sa mission de lutte contre les groupes armés qui sévissent dans l’est de la RDC.

Le président congolais Félix Tshisekedi, imprime ainsi un nouvel élan à sa mission de mettre un terme aux violences dans l’est de la RDC. C’est dans cette optique que des provinces de l’est ont été mis sous état de siège depuis le 06 mai.

Amplifier la lutte antiterroriste en RDC

Sous la conduite de l’ambassadeur américain à Kinshasa, Mike Hammer, la délégation militaire américaine, qui séjournait depuis le 13 août dernier à Kinshasa, s’est rendue auprès du président Tshisekedi. C’est donc ce dimanche 15 août, que le président congolais a échangé avec l’équipe d’experts des forces spéciales américaines, sur les termes de référence de leur mission.

Dans un communiqué, la présidence a porté à la connaissance du public, les missions assignées aux forces spéciales américaines. Elles ont pour charge d’apporter un appui aux forces armées dans la lutte antiterroriste en RDC. Durant plusieurs semaines, les américains vont aussi soutenir les gardiens des parcs nationaux des Virunga et de Garamba, devenus aujourd’hui le sanctuaire des forces terroristes.

« Les USA appuient la détermination expresse du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de restaurer la paix et la sécurité à l’Est de la RDC et de lutter contre les ADF- NALU, une branche de Daech, dans le cadre de la coalition mondiale pour vaincre ce groupe terroriste ». C’est ce qu’a fait comprendre l’Ambassade des Etats-Unis dans un communiqué.

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Les ADF assimilés à un groupe terroriste

A l’origine, les Forces démocratiques alliées (ADF) étaient des rebelles musulmans ougandais qui voulaient chasser le président Yoweri Museveni du pouvoir. Mais ils se sont implantés, depuis près de trente ans, dans l’est de la RDC. l’épiscopat congolais les accuse d’être responsables des massacres de plus de 6 000 civils depuis 2013.

Depuis un moment, ce groupe est présenté par l’Etat islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale, rapporte la présidence congolaise. Les Etats-Unis les ont placés en mars sur la liste des « organisations terroristes » affiliées à l’organisation djihadiste. C’est donc officiellement un groupe terroriste qui occupe l’est de la RDC et contre qui le président Tshisekedi veut sévir.

D’après Mike Hammer, « le but de cette mission est de collaborer avec le ministère de la Défense et les forces congolaises pour une évaluation de la future équipe » chargée de la lutte antiterroriste en RDC. Il ne reste plus qu’à espérer que les erreurs de jugement des américains en Afghanistan, qui aujourd’hui causent la détresse dans ce pays, ne se répètent pas sur la terre de Patrice Lumumba.

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Esso A.