La grande muette ougandaise a connu un changement important. Désormais, c’est le général Muhoozi Kainerugaba qui est à la tête de l’armée de terre. Cette nomination du fils du président Museveni confirme la thèse selon la quelle il occupe une place de choix et ce depuis quelques années dans l’appareil sécuritaire du pays. C’est un changement de taille au sein de l’armée ougandaise.

Considéré comme un probable successeur du président Museveni, cette promotion du général Muhoozi Kainerugaba est en train de donner raison aux observateurs avertis.

Le général Muhoozi Kainerugaba, le numéro 3 des forces armées ougandaises

La propulsion du fils du président Museveni, à l a tète de l’armée de terre, la plus grande des différentes unités qui composent les forces militaires témoigne de sa capacité de commandement stratégique. Le général Muhoozi Kainerugaba est maintenant le numéro 3 de l’UPDF (Uganda peuple défense forces, l’armée ougandaise). À 47 ans, il occupe un poste hautement sensible et stratégique, et souvent considérée comme un appuie-main avant celui de chef des forces de défense, rang le plus haut gradé et équivalent de chef d’état-major.

Le fils aîné du président Yoweri Museveni a connu une évolution spectaculaire et rapide gravi dans l’armée ougandaise. En effet, diverses sources renseignent qu’à partir de 2008, il est nommé pour commander d’importantes forces spéciales. Il s’agit entre autres de l’unité qui coordonne la protection du chef de l’État et les opérations militaires les plus sensibles. En 2017, il devient également le conseiller présidentiel en charge de la sécurité.

Le général Muhoozi Kainerugaba, potentiel successeur de son père Museveni

Bien qu’il ait été commandant des forces spéciales ougandaises, les détracteurs de Kainerugaba Muhoozi se demandent si ses promotions correspondent à son expérience militaire. En effet, les bruits n’ont cessé de courir depuis quelques années affirmant que le président ougandais en train de déblayer le terrain de sa succession à son fils.

Même si pour le moment le général Muhoozi Kainerugaba a gardé le silence, concernant une quelconque ambition politique, de sources dignes de foi informent que depuis un an, il n’a cessé de rencontrer de nombreux ambassadeurs et diplomates.
A en croire l’analyste et journaliste Andrew Mwenda, ce nouveau poste pourrait être un premier pas vers une nouvelle carrière. Il a par ailleurs rappelé qu’en Ouganda, de nombreux commandants de l’armée de terre ont ensuite été nommés au sein du gouvernement.

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Atsu Kofi