Guerre contre l’Ukraine: Poutine impose sa loi, une habitude des pays dits puissants

Guerre contre l'Ukraine: Poutine impose sa loi, une habitude des pays dits puissants

Confirmant les alertes des Etats-Unis, la Russie de Vladimir Poutine a déclenché une guerre contre l’Ukraine ce jeudi 24 février. Une initiative qui est commune aux pays désignés comme puissance de ce monde.

C’est ce jeudi à l’aube que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire contre l’Ukraine. Et ce, malgré les efforts de part et d’autre pour éviter un tel scénario. Une logique va-t-en-guerre qui rappelle bien celle d’autres puissances qui, aujourd’hui se pressent de dénoncer l’initiative de la Russie.

Guerre contre l’Ukraine, une fatalité

Alors qu’il rassurait sur son intention de ne pas déclencher une guerre contre Ukraine et son ouverture au dialogue, le président Poutine a surpris tout le monde ce jeudi matin, en attaquant l’Ukraine. Tout le monde, oui, mais pas les Etats-Unis. En effet, l’administration Biden n’a cessé d’alerter sur l’imminence de l’invasion de l’Ukraine.

Ukraine: le président Poutine se dresse seul face aux américains et européens

Et c’est tôt ce matin que le président russe a annoncé à la télévision, le déclenchement d’une « opération militaire spéciale » en Ukraine. Annonce suivie quelques minutes plus tard de bombardements dans plusieurs villes du pays, visant principalement des sites militaires ukrainiens. Pour justifier cette guerre contre l’Ukraine, le Kremlin a préalablement annoncé un appel à l’aide des séparatistes prorusses lui demandant de « repousser » l’armée ukrainienne.

Le motif de « génocide » en cours est donc trouvé, mais la veritable raison reste les efforts des occidentaux d’intégrer l’Ukraine dans l’Otan. Poutine avertit ceux « qui tenteraient d’interférer avec nous […], ils doivent savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues ». Les condamnations ont commencé par fuser de partout, mais c’est sans rappeller que les mêmes qui condamnent aujourd’hui étaient aussi auteurs dans un passé récent d’invasions de pays plus faibles.

La guerre, coutume des nations dites puissantes

Les Eats-Unis ont été les premiers à condamner cette guerre contre l’Ukraine. Le président Joe Biden a tenu la Russie responsable des destructions et promet une réponse décisive. Mais le président Biden semble oublier que son pays a eu la même attitude sinon plus grave contre l’Irak en 2003.En effet, le président américain d’alors, Georges Bush accusait le président irakien Saddam Hussein de posséder des armes de destruction massive.

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Des preuves ont même été présentées aux nations unies pour justifier le déclenchement d’une guerre contre l’Irak qui se soldera par l’exécution par pandaison du président irakien. Ces preuves se réveleront fausses et l’Irak subit jusqu’à ce jour les conséquences de cette guerre.Un autre pays à dénoncer la guerre contre l’Ukraine est la France. Mais ce pays est coutumier des guerres, surtout en Afrique en ce 21e siècle.

D’abord en Lybie en 2011 où le président français Sarkozy a convaincu les Nations Unies et l’Otan, donc beaucoup de pays européens, d’aller bombarder le guide libyen Kadhafi pour soit disant instaurer la démocratie. Le même scénario s’est répété en Côte d’Ivoire pour déloger le président Laurent Gbagbo. Il existe d’autres exemples comme en Syrie où les occidentaux ont largement soutenu le conflit armé. Il n’est donc pas surprenant que la Russie qui s’estime puissante déclenche une guerre contre l’Ukraine pour des motifs qu’elle juge utile. Ce, malgré les appels des occidentaux qui, d’ailleurs, n’hésitent pas à déclencher des guerres pour leurs intérêts.

Esso A.