Le Premier ministre Abdalla Hamdok veut lutter contre l’instabilité au Soudan. Pour ce faire, la réforme militaire au Soudan constitue sa priorité. C’est dans cette logique qu’il prône l’unité des forces politiques et militaires au pouvoir depuis la chute du régime d’Omar El-Béchir en 2019.
Ce mardi 22 juin, lors d’une conférence de presse, il a donc lancé une initiative pour réduire les tensions qui règne dans le pays et parle d’une réforme militaire au soudan.
Réforme militaire au Soudan, une alternative au coup d’Etat
Cette réforme militaire au soudan est considérée par l’emblématique militant Amjed Farid, qui fut un conseiller du premier ministre comme « alternative au coup d’État militaire ». A en croire cet ancien conseiller, face aux oppositions et mécontentement si s’amplifie, le chef du gouvernement a d’abord annoncé un programme de rencontres avec « les dirigeants de l’autorité de transition, les forces politiques et civiles et les forces de la révolution de décembre ».
La « réforme du secteur sécuritaire et militaire » constitue donc une priorité du premier ministre selon, Amjed Farid. Cette réforme militaire au Soudan qui doit passer L’unification de toutes les forces.
L’Unification des forces armées
La réforme du secteur militaire au Soudan tant voulu par le premier ministre se manifestera par l’unification de toutes les forces armées, y compris les Forces de soutien rapide du général « Hemeti ». Il s’agit également d’empêcher la prédominance des forces armées sur des secteurs de l’économie et élaborer une nouvelle doctrine avec le pouvoir civil.
Par ailleurs, la création d’un « comité national a été annoncée par Premier ministre Abdalla Hamdok. Cette annonce s’inscrit dans la logique de non seulement rendre justice aux victimes de la répression de l’ancien régime et de la révolution, mais aussi et surtout de faire la lumière sur tout ce qui s’était passé.Bref,la vérité sera dite publiquement.
Un délai d’un mois a été donné aux forces politiques pour enfin mettre en place le parlement, longtemps reporté. Abdalla Hamdok se veut rassembleur.
A en croire l’analyste américaine Lauren Blanchard, « le Premier ministre pourrait avoir donné là le discours le plus important de sa carrière ».
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Atsu Kofi
