Après onze années d’exil au Canada, Annie Chebeya, la veuve de Floribert Chebeya est de retour ce mercredi 23 juin 2021 en RDC. Ce retour au pays s’inscrit dans l’optique de répondre à l’invitation d’une structure qui l’a distinguée comme récipiendaire du « Prix Mama Marthe Kasalu ».

Selon les informations, Annie Chebeya est non seulement veuve de Floribert Chebeya l’opposant emblématique de Étienne Tshisekedi, mais aussi et surtout mère du président Félix Tshisekedi. Annie Chebeya est apparue suivie de Ghislain Bazana, le fils du camarade de son malheureux défunt époux, assassiné le 1er juin 2010

Les raisons de cette visite de la veuve de Floribert Chebeya

Selon diverses sources c’est avec grande émotion qu’Annie Chebeya, la veuve de Floribert Chebeya a été accueillie à sa sortie l’aérogare. Cette émotion s’était manifestée par des embrassades, larmes, cris selon plusieurs observateurs. Elle a immédiatement évoqué les raisons de sa visite au pays.

« Je suis venue répondre à une invitation pour un évènement qu’ils sont en train d’organiser. J’ai de la tristesse. Je croyais peut-être que mon mari serait à l’extérieur en train de m’attendre, avec mon frère. Souvent, c’était comme ça, quand je revenais d’un voyage, je les retrouvais à l’extérieur. C’est une tristesse pour moi. »

Annie Chebeya demande une réouverture du procès

Pour la Annie Chebeya, la veuve de Floribert Chebeya, elle attend de pied ferme la réouverture du procès sur le double assassinat le 1er juin 2010, de son époux Floribert Chebeya et son camarade Fidèle Bazana : « Nous voulons que le procès soit ouvert et qu’on recommence même à zéro. Parce que l’autre [procès] qui était passé avant, c’était une parodie. D’ailleurs, mon souhait était que cette fois-ci ce soit une nouvelle chambre, qu’on change maintenant le juge », a-t-elle souhaité.

Concernant ce crime, trois policiers en exil ont fait des aveux sur RFI. Par ailleurs, le commandant du bataillon Simba Christian Kenga Kenga et son collaborateur Jacques Mugabo sont aujourd’hui aux arrêts.
Pour sa part, l’ancien inspecteur général de la police, le général John Numbi, a préféré prendre la poudre d’escampette, car présumé l’instigateur du crime. Il est recherché pour association des malfaiteurs et désertion à l’étranger.

L’on attend le nouveau procès. Le dossier est déjà à la Haute Cour militaire qui doit fixer la date de la réouverture du procès.

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Atsu Kofi