La construction d’une infrastructure navale au Djibouti a été entamée ce 26 novembre 2020. Il s’agit d’une oeuvre presque unique en Afrique. . La construction de cet édifice dépeint la manifestation de l’ambition du pays de devenir un carrefour du commerce maritime international. Une ambition ressentie depuis une dizaine d’années chantier naval.
A travers cet ouvrage, les autorités espèrent que le chantier naval, dont la première pierre a été posée le jeudi 26 novembre permettra d’atteindre cette ambition. Il s’agit de de devenir un carrefour du commerce maritime international.
Une infrastructure navale au Djibouti unique avec des objectifs multiples
La réalisation de cette infrastructure navale au Djibouti se déroulera sur 2 ans. Elle va coûter au total 200 millions de dollars. Dans cette optique, Djibouti n’est pas peu fier de son projet. « Le pays devait se doter d’une telle infrastructure qui n’existe nulle part ailleurs dans la région ». C’est qu’a déclaré le président Ismael Omar Guelleh. Cette déclaration se justifie par le fait que l’autre chantier naval africain se trouve en côte d’Ivoire.
Parmi les objectifs, la réalisation de ce site au sein de l’ancien port de Djibouti-Ville permettra la réparation, l’entretien et la maintenance des navires. « Djibouti va pouvoir devenir un guichet unique », a précisé Aboubaker Omar Hadi, président de l’Autorité des ports.
Par ailleurs, cette infrastructure navale au Djibouti aura pour tâche de proposer d’une part la fourniture d’hélices de gouvernails, et de safrans .D’autre part, elle contribuera à des réparations moins lourdes comme celles des pompes, valves, systèmes de navigation et moteurs.
Une cale sèche constituera l’équipement majeur. Elle pourra soulever et maintenir hors d’eau des navires gros porteurs de 217m de long, 37m de large et 10 m de hauteur.
La construction d’une dizaine de ports en vue
En réalité, ce projet même s’il est le premier du genre en Afrique après celle de la Cote d’Ivoire n’est que le début de toute une série d’autres projets en cours. Bref, une dizaine de réalisations est projetée. Ainsi, dans sa mise en œuvre, c’est la société Damen Shipyard qui a été retenue pour réaliser l’infrastructure navale au Djibouti. D’origine néerlandaise cette société aura aussi à former des ingénieurs et étudiants djiboutiens. Déjà, l’on parle de 300 emplois directs et 1500 indirects qui doivent à terme être créés.
Comme déjà souligné, ce projet répond à la volonté du gouvernement djiboutien de devenir un carrefour maritime international. Le pays compte déjà 6 ports. Il ambitionne en construire une dizaine d’autres portant le nombre à seize (16). Cette vision est due à la position privilégiée du pays, sur la Mer Rouge, au cœur de la deuxième route maritime commerciale du monde. Ceci, avec 3000 navires gros porteurs à destination de l’Europe qui transitent au large de ses cotes chaque année.
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