Pour une main-d’œuvre africaine convoitée sur le marché de l’emploi , la BAD promeut son plan d’action

Pour une main-d'œuvre africaine convoitée sur le marché de l’emploi , la BAD promeut son plan d’action

Dans le but de contribuer à rendre la main-d’œuvre africaine compétitive sur le marché de l’emploi, la Banque africaine de développement (BAD) dispose d’un Plan. Ce dernier a fait l’objet d’une large consultation la semaine passée, selon un communiqué de l’institution.

Effectuées en visioconférence, ces consultations ont concerné des ministres africains, des représentants de l’Union africaine, des fonctionnaires et des universitaires. Le but était de recueillir leurs avis sur la mise en œuvre de son Plan d’action sur les compétences pour l’employabilité et la productivité en Afrique pour la période 2022-2025.

Mieux former la main-d’œuvre africaine

Le plan d’action de la BAD est ancré dans la stratégie de la Banque pour l’emploi des jeunes en Afrique (2016-2025). Il vise à créer 25 millions d’emplois et à doter 50 millions de jeunes de compétences pertinentes. Cependant, constate l’institution, le financement public de l’enseignement et professionnel et de l’enseignement supérieur sur le continent n’a pas suivi le rythme de la demande.

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Aussi pour contribuer à former une main-d’œuvre africaine compétitive, la Banque a organisé ses consultations en deux sessions. La première, le 12 avril, s’est concentrée sur les pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe. La seconde, le lendemain, visait les pays d’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest.

Les pays africains sont ainsi mieux outillés sur le plan d’action de la Banque pour former la main-d’œuvre africaine. Mais aussi, ils ont donné leurs contributions sur la manière dont le plan peut soutenir l’investissement dans l’enseignement supérieur, les sciences et les technologies, ainsi que dans l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP).

Investir dans les infrastructures éducatives

De l’avis de la BAD, les déficits en matière d’infrastructures, comme le manque de salles de classe, de bibliothèques et de laboratoires, ont un impact négatif sur l’accès, la qualité et l’équité dans le secteur éducatif. C’est pourquoi la Banque s’appuiera sur des partenariats pour stimuler les investissements dans les infrastructures éducatives.

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Selon Martha Phiri, directrice du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences à la BAD, cela se traduira par une augmentation substantielle du nombre de diplômés africains étudiant les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Ou poursuivant un enseignement et une formation techniques et professionnels.

« Notre plan d’action met particulièrement l’accent sur les compétences numériques, l’apprentissage en ligne et l’entrepreneuriat », a-t-elle précisé. « Il s’agit d’une nouvelle étape dans le partenariat entre la Banque africaine de développement et ses pays membres régionaux, qui vise à doter la main-d’œuvre africaine de compétences recherchées sur le marché de l’emploi», a déclaré Beth Dunford, vice-présidente de la Banque chargée de l’Agriculture, du Développement humain et social.

Quant aux participants à ces consultations, ils ont exprimé leur satisfecit par rapport à l’opportunité de ce plan qui permettra de rehausser le niveau de la main-d’œuvre africaine sur un marché de l’emploi de plus en plus exigeant.

Edoh