Togo: le ministre Gilbert Bawara annonce des contrôles pour assurer la revalorisation du SMIG

Togo : le ministre Gilbert Bawara annonce des contrôles pour assurer la revalorisation du SMIG

Le ministre togolais de la fonction publique, Gilbert Bawara, a rassuré la population sur l’application de la revalorisation du SMIG dans les entreprises. Après l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 52.500 FCFA par mois sur toute l’étendu du territoire national à compter du 1er janvier 2023, beaucoup s’interrogent sur son application.

À partir de la fin du mois de janvier, l’État entamera des contrôles pour s’assurer de la revalorisation du SMIG dans les entreprises, a annoncé le ministre en charge du Travail, Gilbert Bawara lors d’une émission sur une radio privée, ce mardi. Pour ce dernier, la revalorisation du SMIG est une valeur importante dans la société togolaise : celle de la solidarité et de la cohésion sociale, surtout envers ceux qui se situent dans les plus bas salaires. Ainsi, toutes les entreprises devraient respecter cette loi.

Il faut que ça change…

Lorsque le SMIG était à 35.000 FCFA (depuis 2011), plusieurs structures n’arrivaient à le payer. Fort de ce constat, le ministre de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue social informe que l’État procédera cette fois-ci à des contrôles pour s’assurer de son respect.

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Nous allons encourager les entreprises à respecter les lois. Et cet acte réglementaire que nous avons pris est obligatoire et lors des réunions entre les partenaires sociaux que nous avons sollicité, il a été convenu que le relèvement du SMIG ne dispense pas les entreprises de continuer à améliorer les conditions globales du travail et les rémunérations, a souligné le ministre.

Il poursuit en précisant que la loi des finances consacre beaucoup d’allègement, notamment en faveur des entreprises pour leur permettre de pouvoir faire un effort en termes de revalorisation salariale.

Les acteurs de la revalorisation du SMIG

Ce relèvement du salaire minimum a été décidé de concert avec l’ensemble des acteurs sociaux, singulièrement les centrales syndicales, le CNP et le CCIT, que le ministre a d’ailleurs salué dans son intervention.

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C’est un effort exceptionnel, un effort significatif qui vient d’être fait. En Afrique de l’Ouest francophone, notamment dans l’espace UEMOA, nous devons nous situer en 3e ou 4e position, a-t-il déclaré. Enfin, le ministre est revenu sur les vœux de la nouvelle année du Chef de l’État en abordant tous les volets du message : la sécurité, les prochaines élections, le dialogue etc…

Nabuch A.