Sécurité alimentaire : l’Union africaine va assurer le secteur de l’agriculture

Sécurité alimentaire : l’Union africaine va assurer le secteur de l’agriculture

Pour renforcer la sécurité alimentaire, l’Union Africaine (UA) a décidé d’accorder des couvertures d’assurance dans les domaines de l’agriculture et des énergies renouvelables. L’annonce a été faite par le directeur de l’African Risk Capacity, une agence spécialisée de l’UA, ce mardi.

Le groupe African Risk Capacity (ARC) se définit lui-même comme une agence spécialisée de l’Union africaine créée pour aider les gouvernements africains à améliorer leurs capacités à mieux planifier, préparer et répondre aux événements climatiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.

L’assurance pour garantir la sécurité alimentaire

Comme le rapporte l’agence de presse Xinhua, l’Organisation des Assurances Africaines tient sa 48e Conférence à Nairobi, la capitale du Kenya. A cette occasion, Lesley Ndlovu PDG de l’ARC, a dévoilé son plan pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique.

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Il a indiqué que son institution va proposer des assurances couvrant les pertes des agriculteurs contre les domaines communs liés aux conditions météorologiques de la sécheresse, des inondations et des cyclones tropicaux. Sont visées « des cultures de base telles que le blé et le maïs, des cultures de rente notamment le cacao et des produits d’élevage », a précisé M. Ndlovu.

Avec cette couverture, les populations affectées par des catastrophes naturelles disposeront des moyens financiers pour se reconstruire après une catastrophe. Cette action vient en complément des « efforts du gouvernement » en faveur de la sécurité alimentaire en étant « le plus grand investisseur du secteur agricole ».

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En dehors de l’agriculture, l’ARC fournira également une couverture d’assurance pour accroître l’accès aux sources d’énergies renouvelables en Afrique. « Nous travaillerons à renforcer la production des sources d’énergie solaire, éolienne, et hydroélectrique », a indiqué M. Ndlovu. Vu que le secteur de l’énergie africain a besoin de catalyseurs étant donné l’énorme déficit de production d’électricité de la région, ajoute-t-il.

Esso A.