Le 8e sommet Chine-Afrique, s’est ouvert ce dimanche 28 novembre à Dakar au Sénégal. A cette Occasion de revenir sur 20 années de coopération économique, l’Afrique a exprimé sa volonté de diversifier sa relation avec la Chine.

Cette conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) a pour thème « approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour bâtir une communauté d’avenir partagé Chine – Afrique dans la nouvelle ère ». Il s’agit de diagnostiquer les vingt années de coopération pour la redresser, mais aussi pour l’Afrique, d’appeler les chinois à plus s’engager dans le Sahel.

Une forte coopération économique

Crée en 2020, le Forum sur la Coopération Sino-africaine (FOCAC), a vu les relations économiques entre les deux parties prendre de l’ampleur. En effet, La Chine est le plus important partenaire commercial du continent africain, les échanges directs s’étant élevés à plus de 200 milliards de dollars en 2019, selon l’ambassade chinoise à Dakar.

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Le projet chinois sur les nouvelles routes de la soie « Belt and Road Initiative », fera partie des discussions au cours de ces trois jours du sommet Chine-Afrique. L’Erythrée et la Guinée-Bissau, se sont joints, quelques jours avant le sommet, à la longue liste des pays africains qui sont déjà parties à ce projet.

Une occasion pour ces pays de bénéficier des financements et des projets d’infrastructures de la Chine. Mais, pour certains observateurs, ce sommet Chine-Afrique sera l’occasion de retravailler une coopération sino-africaine qui tend à s’essouffler face aux intérêts divergents des deux parties. Mais aussi, face au niveau d’endettement élevé de certains pays qui peinent à rembourser. Pékin parle même d’une « nouvelle ère » dans les relations.

Sommet Chine-Afrique, occasion de diversifier la coopération

La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, a saisi l’occasion de l’ouverture du Forum sur la coopération sino-africaine, pour appeler à ouvrir une nouvelle page. En effet, elle a souhaité une intervention chinoise dans la lutte contre l’insécurité au Sahel.

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« Dans notre coopération au Sahel, nous voudrions que la voie de la Chine, compte tenu de son influence, soit une voix forte pour soutenir le Sénégal et tous les pays engagés dans le problème de l’insécurité au Sahel » a déclaré la ministre à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi.

Pour elle, ce soutien apportera « beaucoup plus encore de moyens juridiques pour pouvoir combattre contre les terroristes ». Elle a aussi assuré de la transparence et de la responsabilité qui caractérisent la coopération financière pour ne pas aggraver le niveau d’endettement du Sénégal. A ce sommet Chine-Afrique, le président chinois Xi Jinping s’adressera aux participants lundi par liaison vidéo, selon les organisateurs.

Edoh