Sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire: le Togo pleinement représenté

Sommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire: le Togo pleinement représentéSommet Dakar 2 sur la souveraineté alimentaire: le Togo pleinement représenté

Confronter certaines politiques nationales en vue d’aboutir à l’élaboration d’un nouveau compact africain en matière agricole, pour ainsi libérer le plein potentiel alimentaire du continent, tel a été l’objectif de cette rencontre des chefs d’Etat et des officiels africain à Dakar à l’occasion de la deuxième édition du Sommet Dakar 2.

Du 25 au 27 janvier, la capitale sénégalaise, a accueilli un sommet sur le thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ». Et le Togo, était bien présent à cette messe de l’agriculture africaine à travers M. Antoine Lékpa GBEGBENI, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural, représentant le président de la République du Togo, Faure Essozimna GNASSINGBE. Mais aussi une importante délégation du secteur privé, invité par le top management de la BAD (Banque Africaine de Développement), conduite par Essohanim GNASSINGBE, le maire adjoint de la commune du Golfe 3

Coorganisé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de la République du Sénégal, ce sommet Dakar 2, qui est d’ailleurs à sa deuxième édition, après celle de 2015, visait à transformer les efforts de plaidoyer pour une sécurité en Afrique, en actions concrètes. Et par ricochet, transformer l’Afrique en grenier à céréales du monde.

Le secteur privé togolais fortement représenté au sommet Dakar 2

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Accueilli par S.E. Macky Sall, président de la République du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine, le sommet Dakar 2 a réuni des gouvernements, des dirigeants du secteur privé, des représentants d’organisations multilatérales et d’ONG, ainsi que des scientifiques et des chercheurs.En trois jours, tout ce beau monde s’est attelé à exploré les moyens de relever le défi croissant de la sécurité alimentaire en Afrique et renforcer la résilience du continent face aux chocs futurs.

Des sujets qui occupent une place de choix dans les programmes des dirigeants togolais, d’où d’ailleurs la délégation de deux ordres qui a représenté le pays à cette rencontre. D’une part une équipe du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural avec à sa tête le ministre Antoine Lékpa GBEGBENI et d’autre part le secteur privé représenté par un consortium d’entreprises du secteur privé togolais, dont le LABEL D’or qui est spécialisée dans la production agricole durable et efficace.

Invité par la BAD et sous la conduite du Maire adjoint de la Commune du Golfe 3, Essohanim GNASSINGBE, ce secteur privé togolais s’est adjoint à la délégation pays, conduite par le ministre en charge du secteur agricole, pour faire appel à l’engagement des partenaires, à l’exemple de la Banque Afrique de Développement, sous le leadership du gouvernement, afin d’aboutir à l’émergence des productions locales pour assurer la souveraineté alimentaire au Togo.

« Supprimer les obstacles au développement agricole et stimuler les investissements du secteur privé ».

Au sommet Dakar 2, le groupe de la BAD a souligné la forte volonté politique des chefs d’État et de gouvernements africains, à promouvoir de nouvelles technologies et plateformes, afin de fournir des solutions agricoles respectueuses du climat. Ce qui d’ailleurs et en substance, permettra à beaucoup de pays de parvenir à une autosuffisance en matière de cultures agricoles. L’espoir est donc permis pour atteindre les objectifs de Faim Zéro des Nations unies. Mais pour ce faire, le continent devra nécessiter entre 28,5 et 36,6 milliards de dollars par an d’investissement.

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Cela étant dit et pour cette raison, la BAD compte sur des investissements privés pour booster l’agriculture africaine. « Supprimer les obstacles au développement agricole et stimuler les investissements du secteur privé » dans l’augmentation de la productivité agricole, le soutien aux infrastructures, les systèmes agricoles respectueux du climat, pourra donc amener « la production alimentaire de l’Afrique (…) de 280 à 1000 milliards de dollars par an d’ici 2030, ce qui réduirait considérablement la faim » indique la Banque.

Quoi qu’il en soit et à ce stade, il convient d’annoter que le programme de ces trois jours, consacré au sommet Dakar 2, s’est étendu aux tables-rondes présidentielles, aux sessions plénières de haut niveau et aux sessions sur le « Pacte pour la fourniture de produits alimentaires et agricoles ». Et qu’en dénouement, 30 milliards de dollars d’intention de financement ont été exprimés pour accompagner la mise en œuvre des pactes nationaux de souveraineté alimentaire en faveur de 37 pays africains, le Togo y compris.