Le sommet de la CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) se tient ce 27 novembre à Libreville. Il s’agit donc de la 18ème session ordinaire de ce sommet qui regroupe des chefs d’États et de gouvernements. Il regroupe au total onze (11) pays à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Tchad, le Sao Tomé-et-Principe.
Il s’agit pour les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC de réfléchir sur le fonctionnement de leur institution commune. Ce sommet marquera aussi le passage du témoin à la présidence en exercice de la conférence des chefs d’État de la CEEAC.
Sommet de la CEEAC, réflexions sur le fonctionnement de l’institution
Ce sommet de la CEEAC va permettre de se pencher sur divers sujets. Pour l’essentiel, les dirigeants vont réfléchir sur les problèmes concernant le personnel de l’ancien secrétariat général de la CEEAC. Ce dernier qui est devenu la Commission de la CEEAC. N’ayant pas les mêmes rôles, il s’agit de voir si l’ancien personnel sera aussi utile pour la Commission. Si oui, quel sera le nouveau statut ? Si non que faire ?
D’un autre côté, l’organisation communautaire traverserait une crise financière sans précédent. Ceci, en raison des dettes et les arriérés de contributions des États membres. Parfaite occasion pour inviter les Etats concernés à honorer leurs engagements financiers en vers l’institution.
En prélude à ce sommet, le conseil des ministres avait recommandé « à la Commission de régulariser la situation budgétaire de l’exercice 2020 en soumettant un projet de budget dont le financement des États membres sera exclusivement fondé sur le paiement d’arriérés de 40%, et de mener une réflexion sur la clé de répartition des contributions des États membres au budget de la communauté au regard du contexte économique et social actuel des États ».
Passage de témoin à la présidence à ce sommet de la CEEAC
Les assises de Libreville seront aussi axées sur la passation de charges. Ceci, entre Ali Bongo Ondimba et le nouveau président en exercice de la CEEAC, le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
En effet, le président congolais avait été désigné en juillet dernier par ses pairs, lors du 17ème sommet de la CEEAC, pour présider les destinées de la Communauté. Il prend donc officiellement la tête de l’Organisation au cours de cette réunion.
Ali Bongo Ondimba passe ainsi les charges après 5 années passées à la tête de la présidence tournante de l’organisation créée en 1983. Le Président entrant de la Communauté économique régionale aura pour mission de poursuivre le mandat de son prédécesseur et relever les défis de l’organisation.
Pour rappel, en prélude au sommet des chefs d’État de la sous-région, deux conseils des ministres ont été organisés. Le premier s’est tenu le 24 novembre par visioconférence et l’autre le 26 novembre en présentiel à Libreville.
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