Un nouveau sommet du G7 se tient depuis le dimanche 27 juin au mardi 28 juin en Bavière au sud de l’Allemagne. Sous l’impulsion des Etats-Unis, un vaste programme de 600 milliards d’investissement a été lancé notamment au profit de l’Afrique, pur contrer les « Nouvelles routes de la soie » chinoises.
L’important programme chinois d’investissement nommé « nouvelles routes de la soie » a toujours été mal perçu par les occidentaux. Aussi est-il primordial pour eux de contrer la Chine par des investissements plus grand en Afrique. Cependant, les nombreuses précédentes promesses sans réalisations font planer des doutes sur ces nouvelles annonces.
Des promesses pour l’Afrique au sommet du G7
C’est la Maison Blanche qui a livré la première l’information avant que son chef, le président Joe Biden ne présente le projet dans un discours au sommet du G7. « Avec les partenaires du G7, nous visons à mobiliser 600 milliards de dollars d’ici 2027 pour des investissements mondiaux dans les infrastructures », a déclaré la présidence américaine.
Sommet UE-UA: des promesses d’un nouveau partenariat qui peinent à convaincre
L’ambition affichée par les occidentaux est « de faire au monde une meilleure offre en matière d’investissement dans les infrastructures », a ajouté le chancelier allemand Olaf Scholz au sommet du G7. Pour le président américain, l’objectif est de rivaliser avec les « Nouvelles Routes de la Soie », sans nommément citer la Chine.
Ces promesses visent les pays en développement notamment en Amérique, Asie, mais l’Afrique sub-saharienne reste une priorité. Joe Biden assure qu’ils proposent de « meilleures options » basées sur des « valeurs partagées » telles que la « transparence ».
Des promesse de plus !
Pour ce programme annoncé au sommet du G7, les Etats-Unis promettent de « mobiliser » quelque « 200 milliards de dollars » sur cinq ans. Une somme qui viendra des prêts, des financements publics et privés selon Rfi. Mais ces annonces rappellent d’autres dans le passé, qui ne se sont malheureusement pas matérialisées.
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C’est le cas des promesses faites par les occidentaux, de plus de 12 milliards de dollars pour développer le Sahel que le feu président Tchadien Idriss Déby regrettait n’avoir jamais vu dans une émission du journaliste de Rfi, Alain Foka. Il en est de même de la force du G5 Sahel qui nécessitait 2,3 milliards de dollars pour venir à bout de terrorisme dans le Sahel.
Les 1,3 milliards de dollars promis par les occidentaux dans ce montant n’ont pas été versés depuis. Alors qu’en quatre mois, ils ont débloqué plus de 64,5 milliards d’euros d’aide financière, militaire et humanitaire pour aider l’Ukraine, selon les chiffres publiés par l’institut Kiel pour l’économie mondiale, le 18 mai 2022. En tête des donateurs se trouvent les Etats-Unis.
Face à ces constats il est facile de s’imaginer que ces promesses au sommet du G7 Sahel ne sont que des effets d’annonce. Mais l’influence grandissante de la Chine en Afrique peut être une motivation supplémentaire pour les occidentaux pour aller au bout des annonces.
Edoh
