La compagnie aérienne sous régionale Asky Airlines a désormais 11 ans d’existence. Ce parcours qui n’est pas des moindres, lui a permis de se faire un nom et une excellente notoriété dans la sous-région et sur le continent.

L’initiative de mettre en place Asky Airlines a été lancée en vue de posséder une compagnie panafricaine solide et conquérante en remplacement d’Air Afrique. Elle venait donc de personnalités influentes du continent.

L’essence de la compagnie Asky Airlines

Asky Airlines a été fondée en 2007, sous l’impulsion de Charles Konan Banny de la Côte d’Ivoire et Yayi Boni du Bénin. Le Togolais Gervais Koffi Djondo, l’un des fondateurs d’Ecobank, a été ainsi choisi pour présider le conseil d’administration.

Disposant d’un capital de 120 millions de dollars à sa création, elle avait pour objectif de succéder à la compagnie Air Afrique, disparue en 2002. Elle a pour principal partenaire Ethiopien Airlines qui non seulement détient 40 % du capital, mais également lui apporte son expertise. Aussi, Ecobank et la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) y détiennent les autres parts du capital.

L’ascension

Après le premier vol inaugural de la compagnie Asky qui a eu lieu le 14 janvier 2010 entre Lomé et Ouagadougou, et le premier vol commercial Lomé-Banjul le 15 du même mois, Asky Airlines n’a cessé de croître. La compagnie a au fil des années, élargie son réseau de destinations en Afrique.

Au départ, les vols avaient pour destination les pays de l’UEMOA, mais ont progressivement commencé à desservir les autres capitales africaines. Au total, plus de 23 capitales politiques et économiques sont ralliées par le transporteur, avec sa flotte de 9 Boeing 737 et son Bombardier Dash 8 Q400.

Asky Airlines face à la tempête

Face aux différentes crises qui ont miné le monde et surtout le continent africain, la compagnie a réussi à maintenir le cap. En effet, face à la crise Ebola, la compagnie panafricaine réussira à équilibrer ses comptes et rendre une bonne copie pour l’année 2014. Dans la même foulé, il parvient à rentabiliser l’année suivante avec un bénéfice de 2,2 milliards de FCFA avec plus de 500 000 passagers transportés.

Cependant, face au covid-19, le défi était plutôt élevé, puisque les avions étaient cloués au sol pour de longs mois. Une perte de presque 6 milliard de FCFA a été déplorée pour cette période d’inaction.

Le pari est donc en train d’être réussi pour la compagnie aérienne, même s’il convient d’indiquer qu’il reste beaucoup à faire pour accomplir la vision de ce programme.

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