Session de la CEDEAO: le Mali a jusqu’à janvier 2023 pour libérer les 46 soldats ivoiriens

Session de la CEDEAO: le Mali a jusqu’à janvier 2023 pour libérer les 46 soldats ivoiriens

La 62ème session de la Cédeao a eu lieu ce dimanche 4 décembre à Abuja, la capitale nigériane. Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao), ont pris différentes décisions, notamment concernant les soldats détenus au Mali.

Différentes questions de l’heure ont été abordées par les chefs d’État de la Cédeao. Notamment les transitions en cours et les mesures à prendre pour éviter des transitions dans d’autres pays de la région.

Une session de la Cédeao riche en décisions

C’est dans un huis clos au sein de la présidence du Nigéria que cette 62ème session de la Cédeao s’est tenue. Dans cette intimité, les dirigeants de la sous-région ont pris trois décisions. A propos des militaires ivoiriens détenus au Mali, des coups d’État dans la région et des transitions en cours dans trois pays.

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A propos des 46 militaires ivoiriens détenus depuis juillet au Mali, la session de la Cédeao exige leur libération avant le 1er janvier 2023, faute de quoi des sanctions seront prises, indique RFi. A ce propos, le dirigeant togolais qui servait de médiateur dans cette crise se rendra au Mali pour faire passer le message, a indiqué Omar Touray, président de la Commission de la Cédeao.

En deuxième lieu, la session de la Cédeao a adopté un projet de création d’une force régionale. Ce « sera une force d’intervention contre le terrorisme et les changements anticonstitutionnels dans la sous-région », a précisé le président de la Commission. Bien que tous les contours de cette force ne soient pas encore définis, il a été précisé que son financement sera effectué par les États membres. Enfin, le sujet des trois transitions en Afrique de l’ouest a été discuté. Un satisfecit global a été exprimé sur l’évolution des transitions en Guinée, au Burkina et au Mali.

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En Guinée, la transition de 24 mois a été accepté et la session a demandé un dialogue inclusif. Ce dialogue peut se tenir dans une autre capitale de la sous-région au cas où certains partis n’ont pas foi en une rencontre dans la capitale guinéenne. Au Burkina la recommandation du médiateur, Mahamadou Issoufou, notamment une grande solidarité avec ce pays, a été validé. Au Mali, il est reconnu que des progrès ont été réalisés.

Esso A.