La fin du bras de fer entre le parti Les Démocrates et le parti présidentiel et n’est pas pour aujourd’hui. En effet, après le rejet de la candidature de sa représentante et son colistier pour l’élection présidentielle du 11 avril, c’est le tour de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) qui se met à la trousse de deux personnalités du bureau du parti de l’ancien président Boni Yayi.

Parti Les Démocrates et le parti présidentiel, une guerre sans fin

Ce vendredi, le premier vice-président et le secrétaire à la trésorerie ont répondu à une convocation du procureur des sources proches du dossier, le procureur les aurait interrogés sur une affaire d’argent que leur a versé un commanditaire pour saboter le processus électoral. Le chiffre avancé est de 50 millions de francs CFA.

Les deux personnalités ont confirmé que c’était bien la raison de leur convocation. Des sources bien renseignées rapportent que les opposants ont nié les faits et souhaité une confrontation avec les informateurs de la CRIET.

« Calomnie, accusation grave et infondée, je ne suis pas violent, j’ai la solution des meetings et des marches pour protester », se défend le premier vice-président Nourénou Atchadé. Après l’audition, ils sont repartis libres.

Selon les confrères de RFI, un coordonnateur de région du parti Les Démocrates est également convoqué par le Procureur ce lundi, certainement pour les mêmes motifs. « C’est de l’intimidation et de la menace constante contre les opposants », dénonce Les Démocrates. « Vous ne nous faites pas peur », lance Reckya Madougou à la fin de son poste. « C’est de l’auto victimisation », souligne un proche du pouvoir.

Le pouvoir et la justice sont dans un silence total.

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