Un chef de l’État islamique (groupe terroriste) identifié comme Bilal al-Sudani, et « environ dix personnes » liées au groupe, ont été tués mercredi 25 janvier dans un raid américain en Somalie. L’information a été donnée hier jeudi par l’exécutif américain.

L’opération préparée depuis un moment, a reçu cette semaine, le feu vert du président américain. Elle a été rondement menée et n’a enregistré aucune victime dans la population civile ni dans l’armée américaine, ont indiqué les officiels.

Élimination de Bilal al-Sudani

L’opération de l’armée américaine s’est déroulée dans le nord de la Somalie. « Al-Sudani se chargeait d’encourager la présence croissante du groupe État islamique en Afrique et de financer ses opérations dans le monde, y compris en Afghanistan » a indiqué dans un communiqué, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin.

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L’opération était préparée depuis « plusieurs mois » a précisé une haute responsable de la Maison Blanche lors d’un entretien avec des journalistes. Et elle n’a fait de victimes dans la population civile ni dans l’armée américaine.

Tout en gardant l’anonymat, cette responsable a expliqué que le raid a été précédé de « répétitions intensives » des forces américaines, sur des sites « spécifiquement construit » pour ressembler au terrain ou il a eu lieu. La première option était la « capture » de Bilal al-Sudani mais, « la réponse des forces ennemies a conduit à sa mort » a indiqué un autre responsable américain.

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L’armée américaine mène depuis plusieurs années des opérations en Somalie en coopération avec l’armée locale, depuis sa base à Djibouti. Il s’agit de frappes aériennes contre les islamistes radicaux shebab, mais aussi quelques opérations terrestres.

Edoh