Bilan d’un an du président américain: Joe Biden admet des difficultés aux commandes du pays

Bilan d’un an du président américain: Joe Biden admet des difficultés aux commandes du pays

Le president américain Joe Biden s’est prêté à l’exercice du bilan d’un an passé à la tête des Etats-Unis. En conference de presse ce mercredi 19 janvier, le president a admis avoir été confronté à beaucoup de difficultés.

Cela fait exactement un an, aujourd’hui 20 janvier, que Joe Biden a prêté serment comme le 46e president américain. Et il s’est plié à la coutume du bilan fait en conference de presse. Bien qu’il ait défendu son année de mandat, le président a reconnu avoir eu beaucoup d’obstacles. Ce que le sénat a confirmé par un vote qui n’arrange pas M. Biden.

Un an mouvementé pour le président américain

D’entrée de jeu, le president américain a défendu ses acquis durant un an de mandat. Son ambition «Build Back Better » (Reconstruire en mieux), après les quatre ans tumultueux de Donald Trump, a insuflé un dynamisme à l’homme de 78 ans, à ses débuts à la maison blanche.

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Il est parvenu à lancer une campagne de vaccination ambitieuse, qui a fait vacciner, selon lui, 75% des adultes américains contre 1% quand il a pris les rênes du pays. Il a aussi fait voter un plan de relance de l’économie américaine de 1200 milliards de dollars, qui ont induit des « créations d’emplois record », et une « croissance record ».

Durant sa première année comme président, Joe Biden a aussi acté le retour des États-Unis dans les accords de Paris sur le climat. Mais des difficultés sont bien présentes. Notamment ses réformes majeurs et projets qui sont bloquées au sénat parfois par sa propre majorité. Notamment son plan de dépense social et climatique.

Les difficultés s’accumulent

L’image qui aura marqué l’an 1 du président américain est celle du 20 août dernier, quand l’Amérique quittait définitivement l’Afghanistan. Un départ qui était convenu depuis longtemps mais qui s’est fait dans la précipitation, comme si les américains fuyaient devant les talibans, 20 ans après les avoir chassé du pouvoir.

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Mais selon des experts, cet episode n’a pas grand effet sur la chute de la popularité du président américain (41%). Ce sont plutôt les résistances à la vaccination, créant des frustrations, les problèmes économiques indépendants de sa volonté et ses réformes qui ont toujours du mal à passer. «Il n’arrive pas à mettre en place ses projets, il a une majorité faible au Congrès», explique le journaliste Christophe Le Boucher sur le site de Bfmtv. En témoigne le rejet la nuit de mercredi par le sénat, du projet de réforme électorale du président américain.

Depuis son élection, une quinzaine d’États conservateurs ont fait passer des restrictions à l’accès au vote notamment la suppression du vote par correspondance. Des dispositions qui pénalisent le vote des afro-américains, favorables aux démocrates. Sans ce cadre fédéral à l’organisation des élections, censé assurer l’accès au vote de tous les américains notamment les minorités, les scrutins de mi-mandat au mois de novembre, risquent d’emporter la majorité démocrate au congrès.

Esso A.