Lors de la campagne de Faure Gnassingbé des promesses ont été faites à l’endroit de la population. Une d’entre elle vient d’être réalisée. En effet, la politique nationale de la promotion de la parité genre reste au cœur du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Depuis son accession au pouvoir en 2005, on constate une certaine émergence des femmes dans la sphère politique. Mais dans les faits, cette volonté reste timide. Désormais, à travers le gouvernement Dogbè, le chef de l’Etat veut renverser la tendance. En témoigne, la présence de nombreuses femmes dans l’actuel gouvernement fruit de la promesse de campagne de Faure Gnassingbé.
La concrétisation de la promotion des femmes à travers le Premier ministre Dogbé se justifie aisément. Par le passé, la représentation des femmes dans la sphère politique était faible. Or, dans l’actuel gouvernement, on dénombre onze femmes.
Une promesse de campagne de Faure Gnassingbé tenue
L’on ne saurait parler de la promotion du genre dans la sphère décisionnelle et surtout ministériel sans faire une rétrospection. Par le passé, ce n’est pas qu’il n’y avait pas de femmes. Seulement, que leur proportion par rapport aux hommes était toujours faible.
En s’appuyant sur les exemples des certains gouvernements précédents, on peut retenir ceci. En 2007, sur les 25 postes ministériels que comptait le gouvernement de Komla Mally, seuls deux portefeuilles ont été réservés aux femmes. En 2008, la situation est pire. Le gouvernement de 22 membres formé par Gilbert Houngbo ne comptait qu’une seule femme.
En 2010, l’équipe Houngbo II porte le nombre de portefeuilles réservés aux femmes à 07 sur 31 postes ministériels. Ce chiffre est resté inchangé dans le gouvernement de 31 membres formés en 2011. En 2012- 2013, recul : dans le gouvernement Arthème Ahoomey-Zunu, le nombre de femmes dans l’équipe est passé de 7 à 5 sur 26 portefeuilles.
Dans l’équipe du Gouvernement Klassou Selom I, seules 4 femmes figuraient dans le gouvernement de 23 ministres. Dans le gouvernement sortant, Klassou II, il y avait 7 femmes sur 30.
Ces exemples montrent à suffisance, la faible représentation des femmes au niveau ministériel.
L’augmentation significatif des femmes dans le gouvernement Victoire Dogbé
Le Président Faure Gnassingbé vient de surprendre agréablement le peuple togolais. Il a mis l’accent sur le genre, en politique, en octroyant le tiers des ministères à des femmes et pas des moindres. L’une des promesses de campagne de Faure Gnassingbé
La primature, le ministère de la Défense (pour la première fois dans l’histoire du pays), le Secrétariat général de la présidence, et bien d’autres portefeuilles importants.
Le défi de la parité genre est sur le point d’être relevé par le Chef de l’Etat et le Premier ministre Victoire Tomegah Dogbé. D’emblée, ce qui saute aux yeux, c’est qu’il y a un nombre assez important de femmes dans son équipe comparativement aux précédents gouvernements. Ce qu’il faut retenir, ce n’est pas parce qu’elle est femme. Mais c’est la vision du chef de l’Etat.
Mais, il faut dire que le Premier ministre Dogbé maitrise très bien les problèmes des jeunes et des femmes. Occupant le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat et de la Jeunesse, plusieurs projets ont vu le jour.
D’ailleurs dès sa nomination, elle a déclaré : « J’ai une pensée particulière pour toutes ces jeunes filles qui osent… ». Cette déclaration est pleine de sens.
La promotion de la femme dans la haute sphère s’est donc concrétisée hier à travers la composition de son gouvernement. Sur 33 ministres, on compte 11 femmes. C’est un signe fort qui traduit la volonté du chef de l’Etat à rendre la parité genre plus effective au Togo. Ce chiffre représente ainsi plus de 30%. Parmi les campagne de Faure Gnassingbé, notons également la politique des grands travaux qui sont déjà lancés sur l’étendue du territoire.
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