Signature d’un accord pour une meilleure gestion de la commune d’Aguelhok au Mali

Commune Aguelhok au Mali, signature d'un accord
Commune Aguelhok au Mali, signature d'un accord

La gestion de la commune Aguelhok au Mali va connaitre une nouvelle gestion. Ainsi, suite aux tensions dans la zone ces derniers jours, les leaders des groupes armés signataires des accords de paix d’Alger se sont réunis à Anéfis les 7 et 8 janvier. Il s’agit des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme du 14 juin. Ces deux groupes ont convenu d’un accord.

Par cet accord, les deux parties s’engagent à conjuguer leurs moyens pour la création d’un poste mixte dans la commune Aguelhok au Mali d’une part, et éviter les conflits communautaires d’autre part.

Une nouvelle gestion de la commune Aguelhok au Mali

El Hadj Ag Gamou et Hanoune Ould Ali, qui représentent les deux ailes de la Plateforme du 14 juin, et qu’Alghabass Ag Intala, le président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont posé un acte fort. Respectivement affiliés au groupe loyaliste à l’État, et d’ex-indépendantiste, ces deux hommes ont pris la décision aux côtés de trois autres notables de la région. Sur une photo largement partagée sur les réseaux sociaux, l’on voit les mains jointes et posées les unes sur les autres en signe d’entente.

Par ce geste et suite à une rencontre de deux jours, les anciens rivaux s’engagent à mutualiser leurs forces en créant un poste mixte dans la commune d’Aguelhok et à établir une gestion commune de cette ville du nord du Mali.

Eviter les conflits communautaires dans la commune Aguelhok au Mali

Depuis plusieurs semaines, les divisions entre les différents groupes s’articulaient autour de conflits entre les communautés touarègues, mais aussi arabes de la zone. À l’heure où les accords de paix d’Alger de 2015 signé avec le gouvernement du Mali ne sont pas appliqués dans leur totalité, notamment sur ses dispositions sécuritaires, cette rencontre plébiscitée par les populations permet d’apaiser les tensions.

Pourtant, El Hadj Ag Gamou, qui affirme soutenir la réconciliation entre les communautés, n’a pas paraphé le document final. Par ailleurs, malgré le symbole, ce rapprochement reste cantonné à un niveau local.

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