« Nous perdrions beaucoup de monde(…)c’est inacceptable » : Zelensky se prononce sur la contre-offensive ukrainienne

« Nous perdrions beaucoup de monde…c’est inacceptable » : Zelensky se prononce sur la contre-offensive ukrainienne

Annoncée depuis des mois, la contre-offensive ukrainienne dans les régions annexées par la Russie se fait toujours attendre. Dans une interview à la BBC ce jeudi, le président ukrainien Zelensky a admis qu’il lui faut encore du temps pour lancer cette opération.

Plus d’un an après le début de la guerre en Ukraine, marqué par l’annexion de certaines régions par la Russie, Kiev a indiqué préparer une contre-offensive. Plusieurs périodes avaient été évoquées pour le début de cette attaque et un responsable ukrainien avait annoncé son imminence.

La contre-offensive devra attendre

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Dans son entretien accordé à la chaîne britannique BBC, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a admis que son armée a encore besoin de temps pour lancer sa contre-offensive. La raison en est le manque de moyens militaires a expliqué le président, depuis Kiev d’où il a donné l’interview

« Avec (ce que nous avons) nous pouvons aller de l’avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c’est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d’un peu de temps supplémentaire », a-t-il déclaré.

L’armée ukrainienne a quelques acquis aujourd’hui. Il s’agit notamment de formations de nouvelles forces en collaboration avec des pays membre de l’Otan, et du matériel fournis par les pays occidentaux. Ses hommes sont « prêts », estime Zelensky, mais la contre-offensive n’est pas encore prêt d’arriver. Si elle est lancée, il y a le risque que la guerre évolue en « conflit gelé », ce « sur quoi compte la Russie » a expliqué Zelensky.

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Pourtant, fin avril, le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, avait annoncé que « les préparatifs touchent à leur fin ». « L’équipement a été promis, préparé et partiellement livré. Au sens large, nous sommes prêts », « quand Dieu le voudra (…) on le fera », avait-il assuré.

La Rédaction