COP26 : l’Afrique appelle à la prise de responsabilités face au changement climatique

COP26 l'Afrique appelle à la prise de responsabilités face au changement climatique

Le sommet sur le climat COP26, s’est ouvert ce 1er novembre à Glasgow, en Ecosse. Les chefs d’Etats africains ont saisi l’occasion pour alerter le monde sur les risques encourus par le continent, du fait du réchauffement climatique.

Le 1er novembre a marqué l’ouverture en grande pompe de la conférence des Nations unies sur le changement climatique ; après l’ouverture anticipée de la veille. Prenant la parole, plusieurs chefs d’Etats africains ont rappelé aux autres, la facture salée que paie l’Afrique suite au réchauffement climatique causé en majorité par les pays développés

L’Afrique durement touchée

Le dérèglement climatique a de lourdes conséquences sur le continent africain et les présidents des pays les plus touchés ont tenu à le rappeler à la COP26. Le président Kenyan, Uhuru Kenyatta, a particulièrement insisté sur le danger sur son pays mais aussi sur tout le continent africain.

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« Les événements climatiques extrêmes, comme les inondations et la sécheresse, nous font perdre entre 3 et 5 % de notre PIB chaque année » a affirmé le président Kenyan à la tribune de la COP26. « De plus, ils aggravent l’insécurité alimentaire, et engendrent une concurrence entre communautés et entre pays, pour l’accès aux ressources », a-t-il ajouté.

« Les pays pauvres comme les nôtres qui n’ont aucune responsabilité dans le dérèglement climatique sont aujourd’hui ceux qui paient le tribut le plus lourd » a tenu à rappeler le président nigérien Mohamed Bazoum.

COP26, le moment du changement

Les pays africains qui sont moins pollueurs que les autres, ont tout de même pris des engagements pour le climat. S’il en est de même pour les pays riches, ces derniers ne tiennent pas leurs promesses. Notamment de baisser la pollution mais aussi d’augmenter leurs aides au climat en direction des pays plus touchés.

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Les dirigeants du continent ont tenu à le rappeler à la COP26. « Je voudrais lancer un appel aux pays émetteurs à respecter leurs engagements vis-à-vis des pays en développement » a indiqué le président nigérien Mohamed Bazoum.

Quant au président des Seychelles, Wavel John Charles Ramkalawan, il a souhaité que la COP26 soit le point déterminant du changement. « Le partenariat environnemental pour sauver notre planète doit se faire ici, à Glasgow 2021 » a-t-il plaidé. En effet, les pays riches avaient promis de porter à 100 milliards par an leur aide climat aux pays en développement, à partir de 2020 ; promesse non encore tenue.

Edoh