Décès d’Hambak: les hypothèses irréfutables de Ben Yahmed, Directeur de publication de Jeune Afrique

Décès d'Hambak: les hypothèses irréfutables de Ben Yahmed, Directeur de publication de Jeune Afrique

Beaucoup d’hypothèses irréfutables entourent le décès d’Hamed Bakayoko alias Hambak à l’âge de 56 ans dans un hôpital en Allemagne, après deux jours d’intenses rumeurs. Il serait mort des suites d’un cancer de foie. Ce décès brutal du Premier ministre Hamed Bakayoko n’a pas cessé de susciter des polémiques et interrogations au sein de l’opinion ivoirienne et internationale. De toutes ces interrogations, c’est Marwane Ben Ahmed, Directeur de publication de Jeune Afrique, un très proche ami et frère du défunt qui a, à travers un Exclusif, relaté les derniers jours d’Hamed Bakayoko.

Sans pour autant revenir sur tout ce qui a été révélé par le confrère de Jeune Afrique, l’essentiel à retenir c’est que « Hambak » serait après moult tractations mort d’un cancer du foie métastasé, en phase terminale. Si c’est le cas, d’où vient ce cancer ? Le savait-il ? Si oui pourquoi l’a-t-il caché ?

Hypothèses irréfutables sur le décès d’Hambak : cancer du foie

Selon l’Exclusif du confrère de Jeune Afrique, le Premier ministre Hamed Bakayoko souffrait d’un cancer du foie métastasé, en phase terminale. La Seule option, c’est une transplantation en urgence et le meilleur établissement pour cela est l’hôpital du Kremlin- Bicêtre, a-t-il précisé. Mais, à la question de savoir s’il savait que c’est ce mal qui le rongeait, la réponse semble affirmative.

En effet, le journaliste s’est rappelé d’une discussion de derniers moments partagés, sur la terrasse de sa villa d’Assinie, après un déjeuner. « Tu sais, m’a-t-il dit en buvant sa tisane, nous devons vraiment profiter de chaque instant, comme si c’était le dernier. Se consacrer à l’essentiel. Nous avons tous deux beaucoup de chance, tout pour être heureux, mais on ne le mesure pas suffisamment. On perd du temps en futilités, soi-disant obligations, chamailleries, jalousies, on accorde de l’importance à des choses qui n’en ont pas.

Pourtant, il suffit d’un souffle, comme une maladie, un accident ou un drame, et tout est fini ! ». C’est en se rappelant de ses mots que le confrère Marwane Ben Ahmed estime que le Premier ministre savait tout sur son état de santé.

« Je comprends aujourd’hui qu’il savait, à cette époque, qu’un cancer le rongeait depuis quelques mois », a-t-il indiqué. Et pourquoi l’avoir caché ? A en croire son ami et frère de longue date, « il l’a gardé pour lui, par pudeur, pour n’inquiéter personne. Sans doute pensait-il qu’il le vaincrait ». Mais, en dehors de la réponse du journaliste, cette attitude des hautes personnalités politiques en Afrique est monnaie courante. Leur état de santé demeure un sujet tabou, surtout en cas de maladie ou même après la mort.

D’ailleurs, selon certaines sources, Hambak serait mort depuis avant qu’on annonce son décès le 10 mars. Il suffit aujourd’hui de faire un rapprochement avec l’absence du Président kenyan pour s’en convaincre. Quel est ce mythe qui entoure l’état de santé des personnalités politiques africaines ?

Entre empoisonnement et mort ordinaire, deux autres hypothèses irréfutables

Le mythe qui entoure l’état de santé des personnalités politiques africaines de haut rang fait triompher chez certains naïfs la thèse d’une certaine immortalité de ces personnalités. Or, tout le monde sait que tout homme est mortel et tout homme peut tomber malade. Dans ces conditions, il ne s’agit pas de facto de réfuter la piste d’une mort ordinaire dû à un cancer. Mais, là où cette thèse peut être battue en brèche, c’est lorsqu’on observe très bien ce qui se passe à la primature ivoirienne il y a de cela huit mois avec les décès de deux Premiers ministres et potentiels successeurs du Président ADO. Un poste longtemps convoité qui est aujourd’hui craint.

Par ailleurs, un père qui enterre ses dignes fils doit aussi se poser des questions. Soit, ce malheur vient de l’extérieur, soit de l’intérieur. Et si c’est de l’intérieur, le père de famille qui est ADO devrait en savoir quelque chose ou doit craindre pour sa propre vie.
C’est d’ailleurs dans ces conditions que la thèse de l’empoisonnement n’a pas été écartée. « Aurait-il pu être empoisonné ? ». Une autre interrogation du confrère de Jeune Afrique. Si oui, par son cuisinier ? Mais, lui-même n’y croyait pas selon la même source.

En effet, depuis son départ du pays, les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire sont envahis par les rumeurs. Certains pensent que le Premier ministre serait victime d’un empoisonnement. « Des affirmations sans aucun fondement », dit une source bien informée et contactée par les confrères de Deutsche Welle. « Hamed Bakayoko n’a pas été empoisonné ». Selon les sources de DW, il n’y a pas actuellement de victime d’empoisonnement à l’hôpital universitaire de Fribourg.

Si jusqu’ici aucune hypothèse n’est confirmée, le décès brutal du premier ministre Bakayoko relèverait d’un mythe que seuls Dieu, ADO et le défunt pourront comprendre.

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