La situation sécuritaire au Burkina-Faso était au cœur d’une réunion ce lundi 20 juin entre le président Damiba du Faso et le conseil supérieur de la défense nationale. L’information est donnée par la Direction de la communication et des relations presse (DCRP) de la présidence du Faso.
Le Burkina est meurtri depuis plusieurs années par des attaques terroristes. La venue au pouvoir des militaires n’a pas changé la donne. La dernière attaque qui a mis le pays en émoi est celle de Seytenga, le 12 juin, qui a fait plus de 80 morts. Et susciter des interrogations au sein de la population sur la capacité des nouveaux dirigeants à enrayer le cycle de terreur.
Le conseil supérieur de la défense nationale pour trouver des solutions
Le chef de l’Etat a réuni ce lundi le Conseil Supérieur de la Défense Nationale « autour de la situation sécuritaire, toujours préoccupante dans notre pays, en dépit des efforts déployés par les Forces de défense et de sécurité sur le terrain de la lutte contre le terrorisme », a annoncé le service de communication de la présidence. 
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Le but est de définir de nouvelles orientations à la hiérarchie militaire pour une optimisation des actions des différentes unités combattantes sur le terrain. Dans les détails il s’agit ; selon la DCRP, de passer en revue la situation de la menace terroriste dans le pays afin de mieux réorienter les réponses idoines sur le terrain pour plus de résultats dans les opérations de sécurisation et de reconquête du territoire national.
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La rencontre du président avec le conseil supérieur de la défense nationale va permettre de « faire des propositions d’actions fortes dont le déroulement va sans doute contribuer à l’amélioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso », a précisé la DCRP.
Edoh
