La dissolution du cnsp au Mali a été réclamée par les chefs d’Etats de la Cédéao. La transition malienne suit son cours. Avec une feuille de route, et à quelques mois des élections, la Cédéao veut s’assurer du respect de la feuille de route par le président Bah N’Daw et son gouvernement de transition. C’est dans l’optique de réussir cette transition et aboutir aux élections que les chefs d’Etat de la Cédéao étaient en sommet ce samedi 23 janvier, spécialement consacré à la transition malienne. Occasion pour la Cédéao de réclamer la dissolution du cnsp ( Comité national de salut public) .
Après avoir prêté une oreille attentive à leur homologue malien, Bah N’Daw qui a expliqué son point sur la mise en place de la feuille de route, les chefs d’Etats ont ensuite suivi la présentation du rapport de Goodluck Jonathan, le médiateur de l’organisation ouest africaine.
Rappel au Mali de ses engagements
A l’unanimité, les chefs d’Etats et de gouvernements de la Cédéao ont été inflexible et ont rappelé le Mali à ses engagements. Ils ont à cet effet mis l’accent sur le respect scrupuleux de la feuille de route ainsi que celui du calendrier de la mise en place de tous les organes.
Ce qui a le plus retenu leur attention et qui constitue une priorité est la dissolution du CNSP, le Comité national pour le salut public. Les chefs d’Etat de la Cédéao ont rappelé au mali une disposition essentielle de la charte de transition malienne. La dite charte stipule :
« le CNSP est dissous après la mise en place des organes de transition »
Les chefs d’Etats ont constaté que malgré la mise en place du président et de son gouvernement de transition, aucun acte officiel au Mali n’a fait disparaître le CNSP.
L’étau se resserre autour du Colonel Assimi Goita
La non dissolution officielle du Comité national pour le salut public (CNSP) donne l’impression que c’est ce comité qui continue de conduire le pays avec à sa tête le colonel Assimi Goïta. Pour la cedeao, il faut la dissolution du cnsp.
Créé le 19 août dernier, cette structure politico-militaire a toujours à sa tête Assimi Goïta, colonel des forces armées et leader des putschistes. Selon plusieurs sources, en tant qu’actuel vice-président de la transition malienne, Assimi Goïta était probablement samedi aux côtés de Bah N’Daw durant ce 58e sommet de la Cédéao en visioconférence,
Les mêmes sources font état de ce qu’Assimi Goïta a gardé son silence tout au long des échanges. Le protocole de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement ne lui permettait pas de prendre la parole. Bientôt la dissolution du cnsp.
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