Le gouvernement guinéen a annoncé la dissolution du FNDC par arrêté ce lundi 8 août. Les autorités qualifient le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) de «groupement de fait».
Le front est une coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile. Il a mené la contestation contre le troisième mandat de l’ancien président Alpha Condé. Des mois après sa chute en 2021, le front s’est de nouveau dressé contre les nouveaux dirigeants.
Dissolution du FNDC
L’arrêté de dissolution du FNDC est signé du ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé. Il est reproché à la coalition de faire usage de «violence sur les personnes».
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Il serait également à l’origine de «la dégradation et la destruction des biens publics et privés, des actes d’incitation à la haine ou à la discrimination contre les personnes en raison de leur origine ou leur idéologie».
Pour le gouvernement, le FNDC ne fait pas non plus partie des Organisations non gouvernementales agrées en Guinée. Cet argument du gouvernement est déja battu en brêche par Me Mohamed Traoré, cité par nos confrères de Mediaguinée.
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Cet avocat et membre du Conseil national de la transition (CNT), l’organe législatif de la transition, conteste la base juridique de la décision du ministre. Pour l’instant la dissolution annoncée jette un flou sur la reprise des manifestations annoncées par le FNDC ce lundi, et prévues pour le 17 août prochain.
