Selon une révélation du média américain CNN le mardi 28 juin, la Maison Blanche commence par avoir des doutes sur une possible victoire de Kiev dans la guerre contre la Russie.
Ce sont des conseillers américains qui ont fait cette révélation à CNN. Il serait difficile pour l’Ukraine de reprendre les territoires qu’elle a perdu dans ce conflit. Alors que la nécessité d’engager des négociations commence par se profiler, le président ukrainien continue comme ses pairs européens, de croire à la victoire de son pays.
Une victoire de Kiev à redéfinir
Des conseillers du président américain Joe Biden ont révélé à la CNN que des débats se mènent en interne à la Maison Blanche sur une victoire de Kiev. Il est suggéré que le président ukrainien,Volodymyr Zelensky, puisse modifier sa définition de « victoire » dans cette guerre.
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La probabilité est que son pays ne puisse pas reprendre les territoires qu’il a perdu au profit de la Russie et que l’Ukraine se soit rétréci de manière irréversible. Mais ces conseillers rassurent que cela ne signifie pas que « que les États-Unis prévoient de faire pression sur Kiev pour qu’elle fasse des concessions territoriales formelles à la Russie afin de mettre fin à la guerre ».
Mais le président ukrainien n’est pas du même avis. Zelensky croit toujours à la victoire de Kiev. Il a déclaré dans un discours que « notre victoire est inévitable et la punition pour notre ennemi est inévitable ».
Engager des négociations !
Volodymyr Zelensky est encouragée dans sa confiance en la victoire de Kiev par les dirigeants européens. A l’issue du sommet du G7 mardi, le président français Macron, a déclaré dans une conférence de presse que « la Russie ne peut, ni ne doit gagner » la guerre.
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Mais ce soutien est un peu nuancé par les positions àpeine voilée des pays européens qui commencent par envisager des négociations de Kiev avec la Russie sans possibilité de reprendre les territoires perdus. Seul le Royaume-Uni a rejetté cette option au sommet du G7.
Zelensky a réclamé par visioconférence au G7, plus d’armes « pour permettre aux ukrainiens d’être à parité avec les russes ». Il rejette toute possibilité de négociations sans que l’Ukraine ait le poids suffisant pour négocier. Un poids que la Maison Blanche commence par ne plus envisager.
Edoh
