Les campagnes électorales pour les election generale au Niger ont démarré. Le peuple nigérien a donc rendez-vous avec les urnes le 27 décembre pour élire un nouveau président. Il s’agit d’un double scrutin à savoir l’élection présidentielle et législative. Trente candidats sont en lice pour le fauteuil de président et 359 pour les 171 sièges de député.

Une première au Niger, le président sortant Mahamadou Issoufou, président démocratiquement élu, va céder la place à l’issue du scrutin du 27 décembre à un nouveau président civil.

Une campagne bien démarrée pour les election generale au Niger

Pour les élections présidentielles et législatives du 27 décembre prochain, les candidats ont débuté leur campagne. Cette dernière va durer trois semaines de campagne. Il s’agit d’arriver à convaincre les électeurs sur leurs projets de société. Compte tenu de cette étape dans la bataille électorale une nuit, la ville de Niamey a changé de couleur. Les confrères de RFI ont rapporté que « les différentes équipes de 30 candidats retenus par la cour constitutionnelle ont nuitamment pris d’assaut les principaux carrefours et artères importantes de la capitale avec des affiches à l’effigie de leur candidat, ou des banderoles aux couleurs de leurs partis ».

La même source renseigne que dans les quartiers généraux de des partis politiques, des soirées sont organisées pour marquer le début de la campagne, avec des orchestres malgré la pandémie du Covid-19. La même ambiance est observée en province et les villages les plus reculés du pays où les 359 candidats aux législatives tenteront de convaincre leur électorat.

Une mission conjointe CEDEAO-Union africaine

Comme d’habitude, les périodes pré et post électorales ont été sources de contestation et de violence. Pour attester de la transparence et de la régularité du scrutin, des missions d’observation sont souvent déployées. C’est ce qui justifie une fois encore la présence d’une mission conjointe de la CEDEAO et de l’Union africaine dans la capitale Niamey.

En raison d’une atmosphère délétère, la mission a l’impérieux devoir d’encourager les partis concurrents de ces élections à recourir au dialogue et exhorte les candidats à l’election generale au Niger à élaborer et signer un code de bonne conduite avant, pendant et après le processus électoral en cours.

Il faut rappeler que conformément à la loi électorale 17 ministres et plusieurs dizaines de fonctionnaires ont démissionné de leur poste pour se lancer dans la course.

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