Depuis 2004, des élections municipales au Niger n’ont pas été organisées. Or, les élections municipales au Niger constituent une véritable manifestation de la démocratie à la base. Cette fois ci, les élections locales pour élire les conseillers se sont déroulées dimanche13 décembre 2020 sur toute l’étendue du territoire nigérien après plus reports. Ces élections ont pour enjeu principal le contrôle des municipalités, notamment les grandes villes comme Niamey, Zinder et Maradi entre autres.

Les conseillers sont élus pour un quinquennat. Ces élections municipales au Niger permettront aussi aux formations politiques de connaître leur poids électoral avant les grandes élections législatives et présidentielles du 27 décembre prochain.

Des élections municipales au Niger après plusieurs reports

En raison de l’absence des élections municipales au Niger il y a de cela seize (16) ans, c’est avec détermination et engouement que les nigériens se sont rendus aux urnes. En effet, à croire les confrères de RFI, ils sont plusieurs milliers de candidats à se jeter dans la course pour les municipales. Les 266 communes du Niger sont convoitées par tous les partis politiques, majorité comme opposition.

Si ces élections municipales au Niger ont été reportées plusieurs fois depuis 2004, le pouvoir justifie cela par le manque de moyens financiers. Au même moment, le pays a connu des élections présidentielles. C’est donc dire que pour le régime en place, les municipales ne sont pas une priorité. Du coup, les mandats des élus locaux ont donc également été renouvelés à plusieurs reprises par décrets pris en Conseil des ministres.

Ces élections municipales au Niger qui s’ouvrent ce dimanche sont une exigence de l’opposition qui a demandé et obtenu qu’elles se tiennent avant le premier tour des élections présidentielles.

Mieux aborder les élections générales du 27 décembre

Le contrôle des grandes villes comme Niamey, la capitale est le principal enjeu de ces municipales. Cette compétition a été âprement disputée entre le parti Lumana et les autres formations politiques. Il en est de même pour les grandes villes comme Maradi, la capitale économique du pays, Agadez dans le Nord et Tahoua entre autres.

Selon plusieurs sources, près de 25 800 bureaux de vote ont été prévus par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) pour ces élections. Du matériel électoral a été acheminé sur zone malgré des retards constatés du fait que certains petits partis politiques n’ont pas transmis à temps leur logo et autres signes distinctifs.

A travers ces élections, certaines formations politiques vont connaître leur vrai poids électoral avant les grandes élections législatives et présidentielle du 27 décembre.

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