Alors qu’il jouissait d’une liberté provisoire retrouvée depuis quelques jours, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana est de nouveau dans les mailles de la gendarmerie . Il a été arrêté ce mardi 27 décembre, dans une ambiance électrique avec l’opposition de ses partisans.
Emmanuel Zoungrana était depuis janvier dernier en détention pour tentative de putsch contre l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. Il a été mis en liberté provisoire le 15 décembre. Pour le moment les raisons de sa nouvelle interpellation restent floues.
Emmanuel Zoungrana de nouveau inquiété
Ce mardi matin, des gendarmes se sont rendus au domicile d’Emmanuel Zoungrana à Pabré situé à quelques encablures de Ouagadougou. Ces derniers ont fait face à une mobilisation des sympathisants du lieutenant-colonel qui s’opposaient à son interpellation. C’est finalement dans la soirée que les gendarmes ont pu l’emmener.
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Selon les médias locaux, M. Zoungrana a été escorté au volant de sa voiture en compagnie de deux membres de sa famille. Ils ont été conduit à Ouagadougou, dans les locaux de la justice militaire. Les autorités judiciaires n’ont pas encore communiqué les raisons de cette nouvelle interpellation. Et Me Paul Kéré, conseil du lieutenant cité par le média Afrique sur 7, a admis que «c’est une situation confuse».
Il faut tout de même préciser qu’Emmanuel Zoungrana a attiré l’attention sur lui, avant sa nouvelle arrestation, dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. Il y dénonçait une «tentative d’élimination physique» de sa personne. Il y a fait état de «deux tentatives d’empoisonnement» contre lui quand il était en détention.
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«Des drones armés ont survolé mon domicile pendant cinq jours depuis ma mise en liberté provisoire», a-t-il dénoncé. « Je me suis battu pour le Burkina Faso. Le reste, c’est de la politique», a expliqué Emmanuel Zoungrana dans la vidéo.
Esso A.
