Congo-B: risque de « fraude électorale », deux ONG s’insurgent

fraude électorale, deux ONG s’insurgent

L’élection présidentielle au Congo-Brazzaville est prévue sur le 21 mars prochain. Elle oppose le président sortant Denis Sassou Nguesso à six autres candidats. Observant le déroulement du processus, la société civile n’est pas rassurée. Elle parle d’un risque de « fraude électorale » en se posant des questions sur le vote séparé de la force publique, alors que l’effectif de cette force n’est pas connu. Raison pour laquelle deux ONG à savoir le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol ont exprimé leurs vives préoccupations au sujet de la transparence du scrutin.

« Nous sommes préoccupés par ce scrutin et nous estimons qu’il sera biaisé et non transparent. D’abord parce que le gouvernement s’est arrangé à ne pas réaliser la révision des la . Il y a juste quelques modifications. Mais, lorsque nous regardons, nous nous retrouvons finalement avec la même liste électorale qui date de plusieurs décennies », a dénoncé Roch Euloge Nzobo, premier responsable du CDHD.

« une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale»

« La population civile sera convoquée aux urnes le 21 mars. Mais elle sera précédée quatre jours avant par la force publique dont les effectifs sont loin d’être maitrisés », a-t-il ajouté

« Jusque-là, on n’a pas vu le corps électoral de la force publique, ce qui signifie que les éléments de la force publique sont toujours dans cette même liste électorale et sont capables d’aller voter deux fois. Qu’est-ce qui peut les en empêcher ? Nous sommes en train de constater qu’il y a comme une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale », a-t-il dénoncé.

Il faut préciser qu’au total sept candidats retenus par la cour constitutionnelle participeront à cette compétition dont le vainqueur présidera aux destinées du Congo jusqu’en 2026.