Le président de la transition malienne a gracié, ce vendredi 6 janvier, les 49 soldats ivoiriens condamnés par la justice malienne. Le décret accordant la grâce présidentielle a été lue à la télévision nationale.
Arrêtés depuis juillet à l’aéroport de Bamako, les 49 militaires accusés d’être des «mercenaires» avaient été condamnés le 30 décembre dernier. Les tractations menées notamment par le médiateur, Faure Gnassingbé président de la République togolaise, ont finalement abouti.
Grâce présidentielle à tous les condamnés
La grâce présidentielle dont jouissent les 49 soldats est «avec remise totale de peines». Pour rappel, ces derniers avaient été condamnés à de lourdes peines, par la justice malienne. Notamment à 20 ans de prison pour les 46 militaires toujours détenus lors du procès, et la peine de mort par contumace pour les trois femmes libérées en septembre.
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Le communique loue «l’attachement à la paix, au dialogue, au panafricanisme, à la préservation des relations fraternelles et sécuritaires avec les pays de la région» dont a fait preuve le président de la transition. Et particulièrement les relations entre «le Mali et la Côte d’Ivoire».
Cette mesure de grâce présidentielle, «conforte la dynamique créée suite à la signature à Bamako, le 22 décembre 2022, du Mémorandum d’entente» entre les deux pays, précise le communiqué. Le gouvernement malien a également exprimé sa «reconnaissance au Président de la République Togolaise SE M. Faure Essozimna GNASSINGBE».
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Ce dernier est loué pour ses efforts et son engagement pour le dialogue, contrairement à d’autre dirigeants. A l’instar du Président en exercice de la CEDEAO, SE M. Umaro Sissoco Embalo, qui est accusé d’avoir «opposer un ultimatum au Gouvernement de la transition concernant la libération des ivoiriens». Le gouvernement lui a fait remarquer que «le Mali ne figure plus sur le liste des pays intimidables».
Edoh
