Guinée-Bissau: des coups de feu signalés aux alentours du palais présidentiel

Guinée-Bissau: des coups de feu signalés aux alentours du palais présidentiel

La situation est confuse ce mardi 1er février en Guinée-Bissau. Des coups de feu ont été entendus dans l’après-midi, dans les alentours du palais présidentiel, suivis de mouvements de militaires.

La Guinée-Bisseau est un petit pays d’Afrique de l’ouest. La tension était palpable ces derniers mois entre le président de ce pays, Umaro Sissoco Embaló, est son exécutif. Situation que ces coups de feu viennent compliquer davantage.

Confusion en Guinée-Bissau

Des tirs à l’arme automatique sont entendus cet après-midi dans le centre ville de la capitale de Guinée-Bissau. Ces tirs n’étaient pas loin du palais du gouvernement, où se déroulait un Conseil des ministres extraordinaire. A ce conseil, se trouverait le président Umaro Sissoco Embalo, le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam et le reste du gouvernement.

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Selon les correspondants de l’AFP, des hommes lourdement armés encerclaient le palais. Cette situation confuse a provoqué la panique dans le centre-ville. Les instituions, écoles et autres ont fermé leurs portes et les gens fuyaient les lieux.

Des mouvements de militaires ont été également constatés dans la capitale de Guinée-Bisseau et autour de certains bâtiments officiels. Pour le moment, aucune information précise n’est donnée sur les intentions de ces militaires.

La Cedeao condamne une tentative de coup d’Etat en Guinée-Bissau

Dans un communiqué publié quelques heures après les coups de feu, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) «condamne cette tentative de coup d’État et tient les militaires responsables de l’intégrité physique du président Umaro Sissoco Embalo et des membres de son gouvernement».

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Même son de cloche au niveau du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui appelle appelle à la «fin immédiate » des « combats violents ». Le Portugal dont la Guinée-Bissau était la colonie a aussi réagi.

« Nous condamnons l’attaque contre le palais du gouvernement à Bissau et nous appelons à la fin immédiate de cette action violente contre le président et le gouvernement de Guinée-Bissau. L’ordre constitutionnel doit être respecté par tous », a indiqué ministère portugais des Affaires étrangères dans un Tweet.

Esso A.