Brésil : après l’attaque de ses bureaux, le président Lula va reprendre service

Brésil - après l’attaque de ses bureaux, le président Lula va reprendre service

Ce dimanche 8 janvier, des centaines de manifestants ont attaqué les lieux de pouvoir du Brésil. Après le saccage du palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême, le président Lula a annoncé qu’il va regagner ses bureaux.

Une semaine après son investiture, le nouveau président brésilien Lula Da Silva, a vu son mandat mis à rude épreuve. Des partisans de son prédécesseur, opposés à la victoire de Lula, ont pris d’assaut les principaux lieux de pouvoir, perpétrant ce qu’on peut être tenté de qualifier de tentative d’insurrection. Mais le président Lula a repris le contrôle.

Le président Lula de retour dans ses bureaux

C’était une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert, qui a envahi les trois lieux de pouvoir du Brésil. A savoir le palais présidentiel, le Congrès et la cour suprême. Les images sur les réseaux sociaux étaient impressionnantes, avec des dégâts matériels commis dans ces institutions.

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Malgré les cordons de sécurité déployés par les policiers et les tirs de gaz lacrymogène, les manifestants ont réussi à investir ces lieux. Absent de la capitale au moment de l’assaut, le président Lula a condamné ces actes de « vandales fascistes» et décrété une «intervention fédérale» des forces de l’ordre pour reprendre la main.

Il a assuré que les responsables seront tous retrouvés et punis. Après plusieurs heures de chaos, les forces de l’ordre ont repris le contrôle et procédé à plus de 300 arrestations. «Demain nous reprenons le travail au palais(présidentiel) de Planalto. Démocratie toujours », a tweeté le président Lula ce dimanche. Ce, après une visite des bâtiments saccagés, à la suite de son retour en urgence dans la capitale Brasilia.

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Les condamnations sont venues de partout et même de l’ancien président Jair Bolsonaro, dont les manifestants sont présentés comme ses partisans. Mais depuis les Etats-Unis où il se trouve, l’ex-président a «rejeté les accusations, sans preuve» de son successeur selon qui, il a encouragé ces violences.

Esso A.