Le Premier minstre japonais, Fumio Kishida, a qualifié d’«injustice» l’absence d’un siège permanent pour l’Afrique au Conseil de sécurié de l’ONU. S’exprimant sur le sujet ce dimanche 28 aout à la clôture du sommet Japon-Afrique à Tunis, il s’est engagé à y rémédier.
La huitième conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD 8) s’est tenu ce week-end à Tunis la capitale tunisienne. Intervenant par visioconférence pour cause de Covid-19, le dirigeant japonais a promis entre autres, d’aider l’Afrique à obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations-Unies. Elle y dispose actuellement de trois sièges non permanents.
Siège permanent pour l’Afrique
Selon le Premier ministre japonais, «pour agir de façon efficace» et consolider la paix et la sécurité en Afrique, «il est urgent de remédier à l’injustice historique» de l’absence d’un siège permanent pour l’Afrique à l’ONU.
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Aussi, son pays profitera de son passage au Conseil de sécurité (2023-2024) avec un siège non permanent, pour plaider en faveur d’une réforme de l’ONU. Ce sera «un moment de vérité pour les Nations unies» a déclaré Fumio Kishida. En dehors du siège permanent, le Japon a pris d’autres engagements en faveur du continent.
Pour aider l’Afrique à atteindre une croissance de qualité, le pays promet investir 30 milliards de dollars sur trois ans. 300 millions de dollars de co-financements avec la BAD, seront également investis dans «la production de nourriture et la formation de 200.000 personnes dans l’agriculture». Ce qui aidera le continent à faire façe aux pénuries découlant de la guerre en Ukraine.
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Pour précision, Le Conseil de sécurité comprend 15 membres, dont cinq permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne). Les autres postes sont occupés par rotations de deux ans par les autres membres de l’ONU.
Esso A.
