Le premier tour des élections législatives en France a eu lieu le dimanche 12 juin. L’abstention record n’a pas empêché le candidat de l’union de la gauche Jean Luc Mélenchon, de se rapprocher davantage de son rêve de devenir Premier ministre, même si les projections prédisent le contraire.
Pour ces législatives, le candidat arrivé en troisième position de la présidentielle d’avril dernier, M. Mélenchon s’est fixé comme objectif la majorité absolue au parlement pour décrocher le poste de Premier ministre. Bien que son rêve soit décrit par plusieurs spécialistes comme de plus en plus lointain, la coalition qu’il a réussi à créer à gauche à réaliser une percée fulgurante à l’issue du premier tour des législatives en France.
Des législatives en France loin d’être jouées
Le premier tour des législatives en France a donné un second souffle à la gauche qui a réussi en majorité à se coaliser derrière le candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. En effet, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a fini dimanche soir au coude à coude avec la coalition présidentielle Ensemble.
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La coalition du président Macron a obtenu 25,75% des voix tandis que la Nupes décroche 25,56% du suffrage exprimé. Un maigre écart de 21 442 voix, qui place les deux coalitions devant le Rassemblement national (18,68 % des voix) et Les Républicains (10,42%).
Malgré cette percée de la gauche, les prédictions donnent un avantage à la majorité présidentielle Ensemble, au second tour des législatives En France. Ce qui éloigne davantage le rêve de Premier ministre de Mélenchon. Toutefois la Nupes se félicite de ce premier test réussi et son patron espère « une déferlante d’électeurs », le dimanche 19 juin lors du second tour des législatives en France.
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L’abstention ce dimanche s’estime à 52,49 %, soit plus d’un électeur sur 2. Le camp présidentiel a eu un triomphe modeste ce dimanche puisque l’espoir de décrocher la majorité absolue (289 sièges sur 577) est mince. Ce, malgré les projections qui la placent dans une fourchette de 255 à 295 sièges. A défaut de la majorité absolue, la gauche espère quant à elle s’imposer comme principal bloc d’opposition et imposer à Emmanuel Macron un gouvernement de cohabitation.
Esso A.
