Le dernier otage français dans le monde, Olivier Dubois, a été libéré et est arrivé ce lundi 20 mars, à Niamey. Enlevé et détenu au Mali, sa libération est à l’initiative des autorités nigériennes, selon l’Élysée.
Après près de deux années passées en captivité et une mobilisation des médias français, notamment RFI, Olivier Dubois est enfin libre. Actuellement au Niger où il a atterri aujourd’hui, son retour en France est prévu pour le mardi 21 mars.
Le dernier otage français désormais libre
Arrestation de deux français en Iran : Paris réclame leur « libération immédiate »
Seul otage français non encore libéré au monde, Olivier Dubois a vu son statut changer ces dernières heures. C’est en homme libre qu’il a atterri ce lundi à l’aéroport de Niamey. Il a été présenté avec un autre otage américain Jeffery Woodke, lui aussi libéré. Étaient présents à cette cérémonie, le ministre de l’intérieur nigérien et l’ambassadeur de France.
Selon une note de l’Elysée publiée ce jour, cette libération est l’œuvre des autorités nigériennes. Le président français Emmanuel Macron, a exprimé « sa reconnaissance envers le Niger pour cette libération et réaffirme l’engagement de la France ». Le président a également dans un tweet, réaffirmé sa « grande reconnaissance au Niger pour cette libération » de l’otage français.
Lire aussi: Libération des trois allemands suspectés de terrorisme au Mali
A son arrivé, Olivier Dubois a laissé entendre à RFI qu’il « va bien ». C’était le 8 avril 2021, que le journaliste indépendant français de 48 ans a été enlevé à Gao, alors qu’il préparait un interview avec un chef local du Jnim, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Il l’a révélé, lui-même, dans une vidéo diffusée par ses ravisseurs, un mois après sa disparition. Il a également indiqué être aux mains du Jnim. Il apparaitra pour une seconde fois dans une autre vidéo en mars 2022. Vivant au Mali depuis 2015, Olivier Dubois, couvrait la situation sécuritaire dans le pays notamment pour le compte du quotidien français Libération.
Esso A.
