Lutte contre le terrorisme au Burkina : le nouveau gouvernement veut « diversifier » ses partenaires

Lutte contre le terrorisme au Burkina : le nouveau gouvernement veut « diversifier » ses partenaires

Le Premier ministre du Burkina, Albert Ouédraogo était devant l’Assemblée législative de transition, ce lundi 4 avril. Présentant la feuille de route de son gouvernement, il a annoncé des mesures pour lutter contre le terrorisme au Burkina.

M. Albert Ouédraogo a été nommé fin janvier au poste de Premier ministre par le Président de la transition, le Colonel DAMIBA. Un mois après la formation de son gouvernement, il a présenté ce lundi, la feuille de route de son équipe à l’assemblée faisant office de parlement de la transition. La sécurité au Burkina est au cœur de son programme.

Vaincre le terrorisme au Burkina, une priorité

Lutter contre le terrorisme au Burkina-Faso et restaurer l’intégrité du territoire est la priorité du gouvernement conduit par M. Albert Ouédraogo. Et pour y arriver, le premier ministre a indiqué différentes pistes. « En ce qui concerne la coopération militaire avec d’autres Etats notamment, l’option est désormais de diversifier les partenariats, afin d’optimiser les atouts spécifiques de chaque partenaire », a-t-il indiqué.

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Sans donner de piste sur tout éventuel futur partenaire, le premier ministre a précisé qu’ « en tout état de cause, ces partenariats seront fondés sur le respect de notre indépendance territoriale et la sincérité ». Cette annonce intervient dans le contexte où le partenariat historique avec la France est décrié dans la sous-région.

Comme autre piste pour lutter contre le terrorisme au Burkina, M. Ouédraogo annonce « engager d’importants projets d’équipements qui vont permettre de renforcer les moyens matériels et logistiques des forces de sécurité ». « Construire de nouvelles infrastructures de sécurité et apporter un appui au déploiement de l’administration publique ».

Il sera aussi question de réorganiser le commandement des forces armées, renforcer les effectifs à travers des recrutements, le rappel des militaires retraités. Le président de la transition avait déjà annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes armés djihadistes. Proposition justifiée par le Premier ministre ce lundi, pour qui « sans la complicité de certains de nos concitoyens avec l’entreprise terroriste, ce fléau serait très vite circonscrit ».

Edoh.