Tchad: Marche de soutien au CMT à Ndjamena ce vendredi

Marche de soutien au CMT
Au Tchad, une marche de soutien au CMT a été organisée à Ndjamena. Cette marche s’inscrit de la dynamique de ramener le pays. Cette marche de soutien au CMT intervient au moment où le pays attend de pied ferme l’ouverture du dialogue inclusif et de la nomination des membres du Conseil national de la transition, ce qui devrait conduire l’adoption d’une nouvelle Constitution.

En attendant, le dialogue une marche de soutien au CMT a été organisée ce vendredi 11 juin à Ndjamena. Cette mobilisation a été autorisée par les autorités et encadrée par la police selon un itinéraire bien précis.

Une marche de soutien au CMT pour la paix

Dans cette marche de soutien au CMT qui a rassemblé environ 200 manifestants, venus en bus au palais de Justice, le point de rendez-vous, le message est aucune ambiguïté. « On veut la paix, on ne veut pas la guerre maintenant ! » « La paix est quelque chose dont le président défunt Idriss Déby Itno avait fait son cheval de bataille. Dans cette quête de la paix, nous continuons à pérenniser tout ça. »,a lancé un manifestant
Même son de cloche chez un autre manifestant, un t-shirt estampillé « Paix au Tchad » sur le dos. « A la mort du président Déby, il y aurait eu beaucoup de désordres sans la mise en place du Conseil militaire de transition… On voit maintenant des discriminations, des conflits communautaires s’installer. Le CMT va mener une bonne transition pour que le Tchad vive en paix », a-t-il signifié

Une marche de soutien au CMT pour la cohésion nationale

Une marche de soutien au CMT a toute sa raison d’être, car elle traduit la volonté des tchadien de prôner l’union. C’est d’ailleurs ce que pense Abderrahmane Djasnabaill, l’un des cadres du parti de Déby, ancien ministre et vice-président du Grapat, un groupe d’intellectuels en faveur d’un dialogue inclusif à l’origine de cette marche de soutien au CMT. « Il faut que les gens sortent de la division. Il y en a qui sont pour la transition, d’autres non. Non, tous les problèmes doivent être débattus à la conférence ou au dialogue inclusif. Nous ne voulons plus la guerre, nous devons enterrer les armes. Ceux qui sont dehors, diaspora, politiques, militaires, il faut que tous viennent là de façon à ce qu’on échange pour que la paix soit définitive et durable. », a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que même si Le dialogue national inclusif a été annoncé fin avril par le chef du CMT, Mahamat Idriss Déby, rien n’a encore été précisé jusqu’ici.

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Atsu Kofi