France : des affrontements au premier meeting de campagne d’Eric Zemmour

France : des affrontements au premier meeting de campagne d'Eric Zemmour

Après l’annonce de sa candidature, le premier meeting de campagne d’Eric Zemmour s’est tenu ce dimanche. Mais cette rencontre a été émaillée de violences, faisant même des blessés.

Des opposants aux messages de Eric Zemmour, étaient présents au meeting de campagne du nouveau candidat. Ils ont tenu à faire savoir leur opinion, ce qui a visiblement déplu aux sympathisants du candidat. Les victimes des violences annoncent déjà leur intention de porter plainte.

Violences au meeting de campagne d’Eric Zemmour

Pour une première, le meeting de campagne d’Eric Zemmour, a rassemblé du monde au Hall des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), ce dimanche 5 décembre. Mais dans ce monde, étaient aussi présents les militants de l’association SOS Racisme, farouchement opposés aux discours du candidat de l’extrême droite.

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Plusieurs personnalités ont pris la parole avant que Eric Zemmour ne passe sur scène. Mas alors qu’il rejoignait la scène, un homme s’est jeté sur lui. Heureusement, l’individu a été maitrisé par le service de sécurité du candidat et placé en garde à vue. Ce n’était que le début des violences à ce grand meeting de campagne d’Eric Zemmour.

En effet, des militants de SOS Racisme, ont essayé de dévoiler un message inscrit sur leurs t-shirts, « Non au racisme ». Ils ont été immédiatement pris à parti par des participants, pendant que Zemmour faisait son discours. Une grande confusion s’est emparée de la salle avec des jets de chaises sur les militants. Ces derniers ont finalement été évacués de la salle, mais certains avaient déjà été blessés par l’agression. Des journalistes ont également été visés.

Les deux camps se rejettent les torts

Le président de l’association SOS Racisme a soutenu ses collègues en annonçant des actions en justice. En effet, des plaintes seront déposées par les « militants agressés pour déterminer qui sont les agresseurs et qu’ils répondent de leurs actes », a déclaré Dominique Sopo. Selon son bilan, cinq activistes ont été blessés et certains présentent des « plaies ouvertes ».

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Mais l’équipe de campagne d’Eric Zemmour évoque une provocation de la part de l’association. Pour Antoine Diers, dont les propos sont rapportés par CNews, les militants de l’association « n’avaient pas à être là ». « Il ne faut pas venir faire de la provocation dans notre salle », a-t-il ajouté.

L’équipe de campagne d’Eric Zemmour regrette « s’il y a eu usage de la force avec excès », mais M. Diers estime que les « provocations » n’ont pas leur place, puisque « tout le monde a le droit de défendre des idées ». En parallèle à l’action des militants de SOS Racisme, quelques milliers de manifestants ont affiché dans les rues, leur opposition à la candidature de Zemmour et son discours « raciste ».

Edoh